Les psy (chanalystes, chiatres, logues, chotrucs), pour expliquer les cas dont ils s’occupent et tout faire rentrer dans des cases bien comme il faut, aiment bien se référer à des mythes. Freud, c’était Oedipe, pour les tueurs sanguinaires, il y a les vampires. Sans compter que c’est un mot qui plaît particulièrement aux media et aux procureurs dans les affaires les plus sordides : “vampire” devient synonyme de “monstre”, alors que souvent, le comportement du tueur n’a pas de rapport, à proprement parler, avec le vampirisme clinique. On parle donc fréquemment de vampires pour des meurtres choquants, mais les véritables cas de vampirisme clinique, comme les décrit Richard Noll, sont finalement assez peu courants.
Il me semble pourtant que l’on pourrait, au vu de la nature des actes commis et des antécédents parfois connus, rapprocher certains criminels de cette typologie : Fritz Haarman, Peter Kürten, Andrei Chikatilo, ou encore John Haig ; le cas de Richard Trenton Chase semble vraiment assez particulier…