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Les éditions Baleine, sous la houlette de deux écrivains adeptes de l’encre noire de Chine, Guillaume Lebeau et Xavier Mauméjean, lancent la collection « Club Van Helsing ». La Baleine nous avait déjà offert une autre collection : Le Poulpe ! Pour sa première saison comportant huit volumes, le CVH s’offre quelques belles plumes du roman noir et fantastique du moment : Maud Tabachnik, Guillaume Lebeau, Xavier Mauméjean, Heliot Johan, Bizien Jean-Luc. Continue reading Cold Gotha de Guillaume Lebeau
Paul Ariès est un anti libéral qui aime les territoires sociaux troubles et obscurs peuplés de conspirations mondiales et de sectes lobotomisatrices. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages très axés sur les méfaits de la mondialisation, de la publicité, du libéralisme excessif et des sectes. Il a également reçu le prix littéraire de l’Académie nationale de cuisine et enseigne l’histoire, la socio de l’alimentation à Lyon. En bref, rapidement comme ça, il a tout pour me plaire ce gars là.
Et en plus il nous écrit un livre sur le satanisme et le vampirisme. Alors quoi, je cours, je vole, je dévore… Hélas, il s’avère que mes intuitions guidées par les 4ème de couv accrocheuse (faudrait vraiment que j’arrête de les lire) sont souvent fausses.
Le style de ce livre est malhabile. Paul Ariès peut mélanger dans un même paragraphe un témoignage et une citation officielle d’une secte, un point de vue personnel et une certitude non argumentée, ou encore un copier/coller d’un passage récupéré sur internet.
Bref, un style qui augmente le sensationnel et l’impact des mots tout en réduisant leur lisibilité et surtout leur sens.
Ce style réduit grandement la crédibilité du propos. On a l’impression que l’auteur essaie d’impressionner son public, alors que le propos du livre est plus d’informer le public.
De plus de nombreuses coquilles augmentent l’impression de publication à la va-vite (sans relecture), rajoutant une notion de pas sérieux à un livre pas vraiment structuré.
Au final, la lecture de ce livre laisse une impression désagréable de pas sérieux. Le comble quand on attaque un sujet tel que celui-ci.
Le contenu, on le verra est un peu à l’image du contenant…
On ne peut nier que Paul Ariès en connaît un bout sur la question du satanisme. Il reprend ses thèses exposés dans son précédent ouvrage sur le sujet (“Le retour du Diable“), en les agrémentant de témoignages et de chiffres réactualisés. Outre la base de connaissances très solide sur le satanisme, ce livre développe et prouve l’association des idées de l’extrême droite avec celles des satanistes.
Associations d’idées qui iront jusqu’à retrouver les mêmes personnes défendant le diable et défendant le suprématisme blanc ou encore des idées de race pure et “noble”.
Certes, ça va encore choquer les derniers lecteurs satanistes de Morsure.net (il n’en reste plus je pense), mais il est évident que les “théories” satanistes ont un arrière goût d’extrême droite. Et que ceux qui ne l’ont pas vu sont soit aveugle, soit des fans de Marylin Manson (qui n’est absolument pas représentatif de l’église de Satan).
Je tiens à avouer tout de suite que je suis complètement d’accord avec Paul Ariès sur ce point : la majorité des sectes satanistes véhiculent une idéologie d’extrême droite. Ok, ça c’est le constat de base. Tant pis pour ceux qui ne veulent (ou ne peuvent) pas voir ça.
Là-dessus, Paul Ariès n’a pas tort, donc. Seulement, il explique ceci d’une façon tellement mal structurée qu’à la fin il arrive à nous faire douter de ses arguments.
1/Les satanistes sont tous de l’extrême droite.
2/ L’extrême droite c’est des nazis.
3/ Donc les satanistes sont des nazis…
Logique basique et douteuse qui s’appuie sur la vérité de la première proposition. Hors, manque de bol, celle-ci est fausse. En effet, tous les satanistes ne sont pas d’extrême droite (pour les autres propositions je ne sais pas, je ne fréquente pas les cons).
Je vais vous proposer un autre argumentaire. Basé sur une logique implacable (la mienne) mais qui a l’avantage d’être moins basique :
Les jeunes qui n’ont rien d’autre à foutre que d’essayer de se faire passer pour des satanistes feraient mieux de lire des livres (et pas toujours les mêmes en boucle) et d’essayer de changer pour de vrai le monde en un endroit ou tout le monde peut vivre ensemble.
Ce qui n’est évidement pas l’argument de la secte satanique qui dira en substance : “construis toi un monde rien que pour toi“. Mais qui peut croire en ça ? Imaginez, si chaque personne construit un monde rien que pour lui, ces personnes vont s’entrechoquer, se heurter, dévorer l’espace des autres. C’est donc impossible.
Mais pas impossible pour les satanistes qui ajoutent : tu crée un monde qui te ressemble et tu forces “les faibles” à vivre dedans. Il n’y aura que “les forts” qui profiteront de ce monde. Et forcément, les forts, ça sera les satanistes.
Nous revenons alors au bon vieux système des seigneurs et des serfs. Le seigneur dirige et le serf bosse. Et forcément, comme dans toute idéologie pour décérébrés (satanistes, militants de l’UMP, etc.), les seigneurs seront forcément ceux qui font partie de la bande avant les autres.
Et y’a des pauvres gens pour croire ça. Pour croire que EUX feront parti des élus alors que les autres se traîneront dans la boue pour les servir. En bref, des abrutis pour préférer basculer la civilisation dans un moyen âge stagnant quand dans une société évoluée tournée vers l’avenir. Bref des gens qui ne pensent qu’à eux… Ce sont eux que l’on appelle « satanistes ».
Je ne parle pas des adeptes de base, souvent des personnes sans repères qui cherchent une raison (ou une façon) de vivre. Je ne parle pas non plus des véritables gourous (les vrais seigneurs) qui contrôlent les mouvements. Ceux là ont trouvé une façon plutôt originale de vivre leurs fantasmes et de gagner du pognon. Grand bien leur fasse.
Non, je parle des petits chefs. Ceux qui rêvent de devenir seigneur pour contrôler des gens, assouvir leurs pulsions dominatrices et enfin, enfin pourvoir niquer des nanas. C’est ceux-là qu’il faut haïr. Parce que ceux-là vivent la plupart du temps aux crochets de la société qui les supporte. La plupart sont fonctionnaires ou pseudo handicapés sociaux n’étant pas obligés de gagner leur vie pour vivre bien (à coup de subventions sociales). Bref, des gens qui vivent grâce à vos impôts et pas leur travail.
Il faut les haïr, parce que eux, qui ne vivent pourtant que grâce au haut degré de civilisation de notre société, veulent la massacrer pour flatter leur ego (ou tirer un coup). Des sortes de poux ou de puces. Voyez, un poux ça bouffe son hôte, ça gratte et ça produit rien à part d’autres poux. Le « sataniste petit chef » c’est la même chose. Ca bouffe la société, ça gratte, et ça produit rien à part d’autres satanistes.
Alors, si vous voyez un pou-sataniste-petit chef, soyez sympa, écrasez le (vous paierez moins d’impôts).
Bon, revenons à Paul Ariès…
Il existe 3 façons d’enquêter sur un sujet comme le satanisme ou le vampirisme :
1/ La façons tf1/m6
Faites une recherche sur Google pour avoir quelques sites à montrer (c’est important les images). Recrutez quelques cinglés qui veulent faire parler d’eux, quelques rituels et pratiques sérieuses tirées hors de leur contexte. Rajoutez beaucoup de musique d’ambiance (tirée de films fantastique ou d’Harry Potter), une voix off grave et sérieuse susurrant des commentaires pleins de sous-entendus.
Résultat : 97% des cons sont devant leur tv et hurlent contre les abominations des jeunes goth d’aujourd’hui. Bravo, vous avez gagné plein d’audience et de pognon !
2/ La façon journaliste gonzo à la Laurent Courau (Vampyres).
Développez vos contacts dans le milieu. Vos contacts doivent être un minimum sérieux. Rencontrez les, interviewez les. Potassez bien le sujet avant de les rencontrer. Vos interviewés ne sont pas n’importe qui. Ecrivez un livre à la première personne racontant vos pérégrinations chez les vampyres.
Résultat : on vous reprochera soit de ne pas être allé assez loin dans les explications soit d’avoir fait l’apologie du vampyrisme.
3/ La façon chercheur sensationnaliste à la Paul Ariès.
Mélangez une bonne base de connaissance sur les sectes et les mouvements sataniques avec des témoignages (si possibles sensationnels) glanés ça et là. Ajoutez à ça une recherche rapide sur internet, quelques rumeurs, et des descriptions sordides, une couverture très esthétique et un titre racoleur et hop, voilà votre livre.
Un livre trop complexe pour les ménagères de 50 ans et pas crédible pour des jeunes déjà engagés dans le satanisme, ce livre n’aura qu’un seul mérite : exister afin de donner un début de réflexion aux paumés qui se réclame de LaVey.
Mais si vous voulez vraiment vous débarrasser de ces bêtises religieuses ou pseudo-religieuses, je vous conseillerai plutôt Michel Onfray et son Traité d’athéologie qui en quelques phrases va casser les satanistes et autres vampyres qui se réclament de Nietzsche en leur montrant ce qu’est une personne vraiment réfléchie (libre).
Et vu que je suis un vampire sympa, je vous les livre ci-dessous :
«Etre nietzschéen – ce qui ne veut pas dire être Nietzsche comme le croient les imbéciles…- exclut de reprendre à son compte les thèses majeures du philosophe au serpent : le ressentiment, l’éternel retour, le surhomme, la volonté de puissance, ….
Nul besoin – quel intérêt ? – de se prendre pour lui , de se croire Nietzsche, et de devoir endosser, puis assumer toute sa pensée. Seuls les esprits courts imaginent cela…
Etre nietzschéen suppose penser à partir de lui, là même où le chantier philosophique a été transfiguré par son passage. Il appelait à des disciples infidèles qui, par leur seule trahison, prouveraient leur fidélité, il voulait des gens qui lui obéissent en se suivant eux seuls et personne d’autre, pas même lui.
Surtout pas lui. »
Michel Onfray – Traité d’athéologie
Le contenu de ce kit fait rêver. On y trouve dans le désordre :
– Un foetus de lycanthrope albinos (récupéré d’une femelle enceinte tuée par le chasseur).
– Une paire de canines, et une paire de molaires (récupérées de la même femelle)
– Une croix en bois et un ivre de psaumes.
– Un rosaire dans une boite en bois.
– Des fioles de sang, de morceaux de peau, de salive et d’urine.
– Du nitrate d’argent.
– Une bouteille contenant des echantillons de muscles et de poils.
– Une bouteille contenant une décoction permettant de supprimer le virus (de la lycantropie).
– Deux lettres scellées du 14ème siècle, révélant l’existance d’une civilisation lycan et une photo d’un mâle Alpha.
– Des notes et des photos sur l’anatomie d’un loup-garou.
– La photographie du chasseur de loup garou.
– Une carte représentant les mouvements des clans de lycantropes.
– Ciseaux et scalpels (pour dissection)
– Des balles en argent
En réalité, ce n’est pas le kit d’un vrai chasseur de loup-garou (quel dommage), mais une création d’un artiste assez connu dans le domaine du gore, de l’étrange et du mysterieux (Alex CF) qui nous nous [propose d’ailleurs sa création sur ebay->http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=190124463098] (ça coute une fortune, mais ça a sa place dans un musée).
Néanmoins, il s’agit d’un objet magnifique qui raconte une histoire en nous y faisant croire.
Un item qui contient tout l’imaginaire d’une créature venue des profondeurs de notre inconscient.
Un receptacle de légendes…
Bravo Alex !
Ca y est, le quinquennat de [Zarkozi->83] commence en fanfare avec l’arrêt de la seule émission de décryptage du média télévisuel compréhensible par le français moyen : Arrêt sur image.
Arrêt sur Image (ASI pour les intimes) s’arrête donc. Il ne nous restera donc plus que Ripostes de Serge Moati (qui pourtant a une audience plus faible que ASI, mais vu qu’ils causent avec des mots qui font trop de syllabes, cela dérange moins les gens qui décident ce que vous allez voir), il ne nous restera donc plus que Ripostes disais-je avant que le flot d’indignation en me submerge encore et m’empêche de finir ma phrase – mince j’ai recommencé, il ne nous restera donc plus que Ripostes (et Taddeï avec Ce soir ou jamais), pour parler d’idées et d’opinions sur la vie culturelle, sociale et politique.
Car polémiquer est un art français (le seul et le dernier vrai art gaulois).
Le français aime polémiquer et c’est pour cela qu’il continuera longtemps à avoir un cerveau, car il le fait travailler en polémiquant. Le refus de la polémique, c’est l’arrêt du cerveau.
Regardez l’américain moyen : on lui dit quoi boire, quoi manger, quoi penser, quoi dire en fonction de son sexe et de sa catégorie socio-professionnelle. Et il le fait, sans se poser de questions. Ainsi aux états-unis, le noir américain (et pas l’américain noir) est soit militaire soit dealer soit basketteur, la new-yorkaise s’habille en Prada, le texan s’étrangle avec des bretzels et la teenager, pom-pom-girl (vous croyez que je généralise ? regardez les séries tv vous verrez bien).
Alors que le français, lui boit son petit coup de blanc au bar et il le sirote lentement. Il allume sa clope et commence sur le ton particulier de ceux qui veulent qu’on en débatte : « Sarkozi c’est un vrai con ! » (ou alors variations : « les étrangers, c’est tous des voleurs », « les femmes, toutes des salopes », « les pd, des enculés», etc.).
D’un coup, et comme par magie, se joignent à lui d’autres français qui sont pour ou contre (ou même sans avis), et qui vont le prouver à grand renfort de références télévisuelles, radiophoniques, voir même livresques (car certains ont même lu des livres).
Hélas pendant ce temps là, le français ne consomme pas. Ou trop peu. Il ne fait que boire son blanc sec, éventuellement, il mange un saucisson beurre.
Hélas pendant ce temps là, le français ne regarde pas (ou peu) de publicité. A peine une affichette « Pernod » sur le mur. Au pire, Ricard, Perrier, Heineken, Kronenbourg… Mais c’est des marques que tout le monde connaît. Aucun intérêt.
Hélas pendant ce temps là, le français ne travaille pas (en dehors du patron du bar qui essuie ses verres) et ça ne plaît pas à [Zarkozi->83] qui veut une France au travail
Heureusement, les gens qui sont au pouvoir (non, contrairement à ce que vous croyez, il ne s’agit pas forcément de « Politiciens », on y trouve aussi des chefs d’entreprise, des actionnaires majoritaires ou des avocats), les gens qui sont au pouvoir, donc, vont faire le nécessaire pour arrêter ce noble art français non rentable qu’est la polémique.
1/ Ils vont alors communiquer avec des phrases simples que n’importe quel abruti peut reprendre à son compte.
Quelques exemples : la France au travail, les étrangers dehors, ceux qui n’aiment pas la France la quitte, les femmes sont nulles en politique, etc…. Bref, des messages simples pour des gens simples.
2/ Ils vont aussi s’acharner à détruire les pauses détentes, les moments de réflexions que le français moyen peut avoir au cours de sa journée. Un bel exemple : supprimer la cigarette dans les endroits publiques (autant dire partout, vu qu’il y a peu de personnes qui travaillent chez elles). Ne rigolez pas les buveurs de blanc sec, votre tour arrive…
3/ Ils vont enfin supprimer toutes les sources d’informations alimentant la polémique (le trouble mental). « Arrêt sur Image », qui faisait très peu de concessions au pouvoir en place est la première perte officielle. Non, ils ne supprimeront pas Libé (trop à gauche), ni Marianne (trop dur), ni même Charlie Hebdo (trop pipi caca), mais plutôt tous les petits vecteurs de pensée libre. Ces émissions, ces journaux, qui vous montre le monde tel qu’il est réellement, sans forcément essayer de vous le vendre. Je serais le « Canard enchaîné » aujourd’hui, je me ferais du souci.
Heureusement, il y a Internet et son collège de blogs, sites, forums ou les gens racontent tout et n’importe quoi. Peut-être que cet endroit est encore la dernière zone libre où les penseurs, les véritables Nietzschéens des idées pourront défier les conventions admises et surtout les mensonges du gouvernement actuel.
Quoiqu’il en soit il est encore pour un (court) moment hors d’atteinte de ceux qui aimeraient que vous pensiez moins, alors profitez en pour y rester (et y polémiquer) plus.
Les chasseuses de prime font recette. On l’avait vu avec Bouffy, mais voilà que l’on commence à se dire (dans les milieux qui sont autorisés à parler de pognon), qu’il serait bien de renouveler le genre…
… Alors on décide de s’intéresser à Anita Blake, le personnage de Laurell K Hamilton.
En attendant le film ou la série, on commence par adapter le roman en comics (pour les consommateurs qui ont du mal à lire, c’est vrai que c’est dur à comprendre tout ces alignements de mots qui forment des phrases, fiouuu), avec le style de comics en vogue à la fin des années 90 : nanas filiformes à gros lolos, mecs bodybuildés ou au contraire, tout plats pour sublimer leur côté féminin.
On rajoute des cheveux qui tombent en boucles sur des épaules d’albaaaaaâtre, des flingues partout, des poses à la con et hop, voilà un beau comics, bien marqueté pour les amateurs.
Anita Blake Vampire Hunter Guilty Pleasures #1 est lancé le 20 octobre 2006. Aux commandes, adaptation de Stacie M. Ritchie, illustration de Brett Booth, and publication par Dabel Brothers Productions (et Marvel, n’oublions pas le géant rouge plein de pognon).
Un carton…
Alors forcément, ils en ont lancé une autre version (on change la couv) en version limitée le 15 novembre 2006 puis encore une autre le 21 février 2007.
Et puis, ils ont décidé de rajouter un Handbook (guide) pour ceux qui veulent comprendre encore mieux le monde extraordinaire d’Anita Blake.
Quel talent les gars du marketing chez Marvel !…
Alors si vous aimez les chiantissimes aventures virgino-américaines d’Anita Blake (la pucelle nécromancienne-chasseuse de vampires-tueuse mais qui ne nique qu’après le mariage), vous aimerez sûrement ce comics book artificiel.
Par contre, si vous n’avez plus 14 ans et que vous avez décidé de rentrer dans l’âge adulte, ne perdez pas de temps avec ces mièvreries et lisez d’autres trucs (je vous conseille tous les comics book de Warren Ellis qui sont des merveilles qui vont vous faire changer votre perception du monde)…
Et pour ceux qui vraiment aiment Anita (il y en a, et des pas cons en plus), voilà quelques liens et dessins tirés de la série (qu’est ce que je ferais pas pour mes lecteurs moi) : les fond d’écrans tirés des couvertures du comics
– Dis moi, pourquoi cette femme est toute habillée alors qu’il fait si chaud et que les hommes sont nus ?
– Parce que Dieu l’a dit !
– Pourquoi vous ne devez pas faire l’amour en utilisant des préservatifs alors qu’il n’y a plus rien à manger à la maison entre tous les frères et soeurs ?
– Parce que Dieu l’a dit !
– Pourquoi ne pouvons nous abréger le calvaire de cette femme-enfant enceinte d’on-ne sait qui ?
– Parce que Dieu l’a dit !
– Mais pourquoi mutilons nous le sexe de cette adolescente pour qu’elle ne puisse plus avoir de plaisir pendant l’amour ?
– Parce que Dieu l’a dit !
– Et pourquoi tuons nous cette famille de paysans qui ne prient pas le même dieu que nous ?
– Parce que Dieu l’a dit !
– Mais pourquoi Dieu dit de telles choses ?
– Tu es trop petit pour comprendre. Ce sont des choses de grandes personnes. Retournes te coucher et ne t’inquiètes pas : Dieu veille sur nous…
Post Scriptum :
Ceci est un message à caractère informatif : pensez par vous même !
Josy-Anne Brousseau, une jeune écrivaine de 20 ans, vient de publier aux éditions Périclès (Mont St-Hilaire, Québec), son premier roman Le Cercle des treize, le lendemain du 110eme anniversaire de Dracula c’est-à-dire le 19 mai 2007…
Le roman de Josy-Anne Brousseau raconte l’histoire de Damien De Flauvant, un vampire âgé de 604 ans qui nous raconte son histoire et celle d’une société secrète le Cercle des treize.
L’auteur a bien raison de nous dire d’oublier tout ce que nous connaissions sur les vampires, car son mythe est un mythe nouveau où fantastique, horreur et romantisme s’entremêlent dans une marée de sang et de viscères. La jeune romancière n’épargne aucun détail des laborieux massacres et aussi de l’espèce humaine traitée comme un chien galleux.
Ce roman est le premier tome de 13 que l’auteure annonce fièrement. Comment décrit-elle son livre ? “Très loin du mythe du vampire du Moyen-âge et encore plus loins de celui d’Anne Rice, même s’il peut y avoir quelques ressemblances. Je ne peux pas tout réinventer!”
La maison d’édition pour sa part: “il ne s’agit pas d’un simple livre sur les vampires sanguinaires à faire peur, mais d’un ouvrage à caractère philosophique qui nous conduit à réfléchir sur le monde.
Le personnage principal, Damien De Flauvant, est un vampire qui nous relate ses mémoires de sa petite enfance jusqu’au début de février 2006. Âgé de 604 ans à la fin du roman, il nous fait comprendre, dans un univers gothique mordant et sanglant, son rôle dans la société. D’un narcissisme choquant et d’une méchanceté harcelante, il nous fait demander qui sont les réels méchants dans la société.
Le mythe du vampire dépasse largement celui de Dracula car le vampire réfléchi n’est point représenté comme un démon, même si le narrateur, Damien, se présente comme un démon de la pire espèce.
Le roman traite de racisme, d’humanisme et de tous les problèmes philosophiques qui posent question à la société, mais traités ici de façon fictive, bien sûr. Malgré la dimension philosophique de l’œuvre, le roman demeure un roman noir, néo-gothique, avec un côté fantastique. Les personnages sont principalement des vampires, des sorcières et des êtres hybrides, les Perditiens.
Chaque personnage apporte des éléments différents à Damien : treize vampires, dont Damien, créent une société secrète s’impliquant au sein du gouvernement, du monde interlope, des clubs underground, etc. Ce monde fictif nous rejoint au point qu’on se laisse prendre par le mythe vampirique créé par Josy-Anne Brousseau.”
Et Finalement la quatrième de couverture:
« Oubliez tous ces mythes et légendes sur les vampires ! Oubliez les histoires de grands-mères ! Oubliez le fameux Dracula ! Voyez de vos propres yeux la vérité sur les vampires. Nous sommes treize vampires rodant dans les rues à vous chasser et à nous nourrir de votre espèce depuis plus de 600 ans. Moi, Damien De Flauvant, je serai votre narrateur tout au long de la vérité. Je vous invite donc à lire mes mémoires dont j’ai commencé la rédaction en juillet 2005. Chaque instant est une mélodie d’une telle mélancolie sanglante, mais sans être barbare, que je vous bercerai doucement dans mon monde. »
Pour plus d’information sur ce roman: www.cddl.qc.ca
En vente au coût de 25,00$ CAN
Pour plus d’information sur l’auteure : http://josy-annebrousseau.site.cx
J’ai rencontré Bela Valentin la première fois lors d’une virée nocturne avec une de mes amies-de-la-nuit.
Celle-ci m’avait impitoyablement propulsé dans une soirée étrange où des créatures aux cheveux noirs “ailes de corbeau” et aux maquillages de zombis me faisait douter de ma santé mentale. Seulement j’aimais les vampires et cette lamie-amie-de-la-nuit le savait bien.
Alors, sortant mon carnet de dessin, je me mis à croquer ces êtres étranges, cherchant par le dessin à découvrir ce qui se cachait derrière les masques blafards et les yeux cernés de noir.
Et puis, j’ai compris d’un coup que ces enfants de la nuit [[je tiens à rajouter qu’il ne s’agit pas de “gothiques” à proprement parler. La soirée que j’évoque date de quelques dizaines d’année, une époque où les “bat cave” étaient plutôt monnaie courante. Je vous parle donc d’un temps que les moins de 20 ans (qui écoutent Manson et Evanescence en se prennant pour des rebelles) ne peuvent pas connaître (et encore moins comprendre). Voilà c’est dit.]] étaient comme moi… Pas des loups affamés cherchant des proies sans défense (quoique j’en visse plein cette soirée là), ni des fuyards éperdus cherchant à échapper à la méchante société (quoique j’en visse également plein cette nuit là). Non, ces enfants de la nuit étaient (et sont encore, on ne s’éloigne jamais de ça) entre les deux.
Nocturnes, épiant la mort et les cercueils sans jamais entre dedans, ils ont gardé la fraicheur et la naiveté enfantine.
Voulant alors concretiser cette idée de l’enfant de la nuit, j’ai dessiné Bela Valentin. Un vampire pour les enfants qui vit sa vie de vampire de grands.
Voilà un aperçu de ses aventures. Il faudrait absolument que je me bouge les fesses pour vous scanner les autres….
Mais bon, quand j’aurais le temps (m’enfou, je suis immortel).
Comme toute star qui se respecte, Bela Valentin voit son effigie se multiplier sur différents supports. Si vous êtes fortuné ou si vous voulez faire un achat unique que vous ne trouverez nulle part ailleurs, n’hesitez pas.
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Quelle joie, grâce à internet vous pouvez acheter en avant première les goodies de Bela Valentin.
Bon d’accord c’est un peu cher. Mais imaginez le succès que vous aurez avec ces objets uniques quand vous irez draguer en crypte. C’est-y-pas formidable ça ?
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For my american friends (do i have some ?), you can buy some exclusive Bela Valentin Goodies in US dollars here.
De la photo noire, blanche et rouge aux relents vampiriques
Prendre des photos, c’est facile…
N’importe quel quidam est capable d’appuyer sur le bouton d’un reflex pour prendre une cathedrale, un choux-fleur ou même sa belle-soeur en photo.
Sauf que prendre de vraies photos qui racontent une histoire en montrant un objet, une personne, une situation, c’est nettement plus dur. C’est ce qu’arrivent à faire les bons photographes.Voilà l’une d’entre eux. Une jeune fille qui a quelque chose dans l’oeil. Quelque chose qui arrive à transformer une photo banale en histoire.
Des histoires de vampires, de jeunes filles gothiques de zombis, de sang, de mort, de vie… Alors si vous aimez les histoires, les ambiances macabres ou joyeuses, allez donc faire un petit tour dans l’antre de cette jeune artiste : La galerie d’Evil Kitteh