Ernest le vampire

Ou l’hybride incarnant à la fois un morse, une chauve-souris, un éléphant et bien sûr un vampire…

ernestErnest le vampire est une petite série diffusée entre 1989 et 1995, créée par François Bruel.
Elle met en scène l’histoire d’un vampire solitaire, dont la vie est projetée par une assemblée de souris et de chauve-souris. Ernest est coquet, raffiné, inventif, il cherche toujours un moyen de s’occuper ; malheureusement ses tentatives finissent toujours mal. C’est au moment où il se retrouve en mauvaise posture qu’il se réveille dans son cercueil ouvert, qu’il referme à fin de se rendormir.

Je me souviens que cette série était diffusée sur Canal J (à l’époque où il ne passait sur cette chaîne que des programmes ennuyant avec des marionnettes pitoyables…). J’attendais toujours avec impatience les aventures d’Ernest, qui malheureusement ne duraient que 5 min. C’est avec plaisir que j’ai pu retrouver des informations sur ses aventures sur le net, ainsi que deux rares vidéos sur Youtube.
C’est mimi tout plein.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=PjXBLxRFi3M[/youtube]

L’Historienne et Drakula (2), Elizabeth Kostova

Historienne et drakula 2“Dans leur jeunesse, mes parents ont traqué ensemble le funeste Drakula. Ma mère pourrait être encore en vie, mais une vie en suspens…”

Or, comme vous aviez constaté que deux volumes de L’Historienne trônaient l’un à côté de l’autre sur une des tables des meilleures ventes de la Fnuck, vous aviez acquis l’assortiment complet. Et il le fallait bien, puisque l’intrigue, bien que pauvre, investit les deux volumes. Un et un font 15 euros voire plus : je vous conseille d’attendre la sortie cinéma ; vous perdrez moins de temps et moins d’argent.

Les deux livres ont sans doute été écrits dans la vision d’un seul, ils s’enchaînent sans transition d’aucune sorte. Mais l’intrigue avance, chers livropathes, c’est le volume des scènes d’amour autorisées aux moins de 8 ans, des retrouvailles, des morts méritants.

Il est difficile de former des propos intéressants concernant un livre qui nous a passé par-dessus la tête. De quoi aimeriez-vous que je vous parle ? De sexe ?

N’a pas. D’action ? N’a pas (non non, même pas pour la scène finale). Du style ? Y’a pas. De l’intrigue ? Y’a presque pas. Ah oui, dites-moi, au fait, à quoi sert cet arc de l’intrigue dédié aux descendants des fidèles super secrets du Sultan, mmmh ?

Bon allez, je vais laver la salade verte pour ce soir.

L’Historienne et Drakula (1), Elizabeth Kostova

Historienne drakulaLa branche des passionnés connaît un sous-ordre peu enviable, celui des collectionneurs obsessionnels, qui représente une part non négligeable des vampirophiles. L’obsessif vampiral est compulsif dans ses achats : il pourrait bien acquérir un Harlequin, pour autant que les canines, sur la première de couverture, soient un peu proéminentes. Il pourrait même acquérir L’Historienne et Dracula, un jour qu’il flânerait à la Fnuck, admirable enseigne ayant saisi l’intérêt du philanthrope concept de grande surface culturelle.

Ah ah ah.

Bon. Non. Ce n’est pas si mauvais. Et puis les vampires n’avaient pas encore leur Da Vinci Code, livre écrit avec un générateur automatique de synopsis me semble-t-il, dont le langage est immédiatement convertible au format scénaristique à l’usage des films pour grands complexes cinématographiques, glorieux objets architecturaux de l’ère de la Sainte Consommation qui jadis nous sauvèrent, mes enfants, de petites salles miteuses dans lesquelles on entrait pour 20 ou 30 francs.

Elizabeth Kostova a peut-être téléchargé illégalement le logiciel qui a produit à peu près aléatoirement le Da Vinci Code, ou peut-être a-t-elle payé la licence : les universitaires sont vraiment bien payés, c’est connu (surtout les historiens) (quoique je n’ai pas bien compris quels diplômes elle possède), mais je n’avance rien.

Parlons donc un peu de l’intrigue de ce premier volume. Une lycéenne raconte (ce qui explique peut-être la pauvreté du style), entre des retranscriptions de lettres (Stoker‘s style like, yeah) de son père et d’autres protagonistes, une histoire impliquant des universitaires jouant les Indiana Jones et un Dracula surnaturel et historique, que nous ne voyons pas apparaître directement dans cette partie. Kostova a choisi d’évoquer un Dracula historique en effet, mais semblant posséder de réels attributs surnaturels. L’énigme centrale, souvent ressassée quand une fiction historique implique Vlad Tsépech, est de trouver l’emplacement de la tombe de ce prince sanglant. Chaque érudit qui part en quête est entravé par un réseau de vampires du genre zombie, qui ne semblent pas eux-mêmes savoir où se trouve le tombeau ; le premier tome est donc une vaste chasse au trésor impliquant les Gentils et les Méchants.

Kostova rappelle, ce qui est assez rare pour que ça me fasse plaisir, que les légendes sur les actes sanglants perpétrés par le Voïévode sont avant tout issues de textes pamphlétaires (vous pouvez en lire un certain nombre d’extraits dans le Patrimoine littéraire européen approprié, je vous mettrai la ref. en commentaire, un jour que je serai un peu plus vive); mais elle n’insiste pas sur le fait qu’il s’agissait, à l’époque, très certainement, d’une manœuvre politique visant à évincer Vlad, qui avait été un allié de la cause chrétienne (pour laquelle il partit en Croisade et massacra évidemment beaucoup de personnes, comme dans les Croisades, quoi), sans que cela ne soulève l’opinion. Autrement dit, il y a de fortes chances pour que la plupart des actes de cruauté que la légende a colporté jusqu’à nous, soient inventés.

Pour son roman, Kostova choisit de relier fortement l’histoire de Dracula aux Ottomans, ce qui lui permet de situer une bonne partie du décor à Istanbul (belles images de film en perspective et cliché navrant). Mais l’Europe y passe aussi largement et notamment la France, à travers des descriptions qui ont le mérite d’être raisonnablement brèves, mais très répétitives (descriptions de vues avec leur histoire, repas typiques roboratifs, chambres d’hôte…).

Malgré tout, on finit par entrer un peu dans l’histoire, à suivre l’intrigue, bien qu’elle soit assez longue à démarrer, à mon avis, pour un tel roman, qui ne m’inspire pas de grands commentaires.

Ça se lit, si un jour vous ne savez pas quoi prendre au kiosque de la gare, allez-y…

(et pour lire la critique de la suite, c’est ici : L’Historienne et Drakula (2), Elizabeth Kostova

Le réseau social des vampires

On parle beaucoup des réseaux sociaux en ce moment. Ce terme a été sacralisé par Internet qui a enfin réussit à faire ce que les blousons Chevignon, les ordinateurs portables pour étudiants et les rallyes du 16ème avaient tenté de réaliser : la possibilité de montrer au monde entier son appartenance à une catégorie socio-professionnelle donnée.

Car oui, avec un réseau social, vous pouvez enfin montrer au monde entier vos amis (enfin ceux que vous choisissez), vous pouvez même ajouter des tas d’amis que vous aimeriez bien avoir et que vous n’avez jamais rencontré.

Ensuite vous pouvez rejoindre des groupes. C’est cool ça de rejoindre un groupe. Grâce aux groupes, vous n’êtes plus seul au monde à clamer que vous aimez la pétanque lyonnaise ou les mangas avec des filles à forte poitrine (j’ai écrit ça pour augmenter mon référencement sur Google, c’est pas vrai que j’aime les filles à forte poitrine, oubliez ça).

Enfin vous pouvez publier des trucs, des photos, des vidéos, voir même des textes (écrits avec les pieds ou pas). Des trucs que d’autres auront souvent publiés avant vous, mais c’est pas grave, parce que cette fois-ci, c’est votre nom qui est à côté de la superbe illustration de [Victoria Francés->https://www.morsure.net/spip.php?article136].

Quelque part, c’est comme si c’était vous qui l’aviez peinte, non ?

Bon, je suis cynique (oh, Cyroul, toi cynique ? ça se saurait), je vous l’accorde. Et je le suis d’autant plus, que je viens de créer le [ReZo MorSure->http://morsure.ning.com/].

[->http://morsure.ning.com]

Le [ReZo MorSure->http://morsure.ning.com/] est un réseau social réservé aux amateurs de vampires, mortels, immortels, non-morts et morts-vivants. L’objectif de ce réseau c’est de réunir en un seul endroit les passionnés francophones de vampires. Après, à vous de vous amusez avec en diffusant des trucs, en créant des groupes, en racontant des bêtises et en affichant de jolies photos.

Alors si vous aimez les vampires, si vous en êtes un, n’hésitez pas, et inscrivez-vous [au réseau des vampires->http://morsure.ning.com/].



Visit ReZo MorSuRe

PS: j’ai aussi créé une page sur le réseau le plus célèbre des freaks vampiriques : Myspace. Une page pleine de sexe, de sang et de rock n roll, où j’affiche plein d’amis que j’ai jamais rencontré. Alors [si vous voulez rejoindre mes amis inconnus ->http://www.myspace.com/cyroul], n’hésitez pas.

Légendes Vénitiennes et histoires de fantômes

“Légendes Vénitiennes et histoires de fantômes” n’est pas spécifiquement en rapport avec les vampires, bien qu’ils apparaissent dans l’une ou l’autre histoire, mais une autre façon de découvrir la magnifique ville de Venise, en sortant des sentiers battus par les touristes pour rentrer au coeur de la cité.
Et Venise n’est-elle pas la ville de vampire par excellence? Pour moi oui, en tout cas ^^. C’est une ville qu’il faut absolument visiter, pas forcément en plein été car on y voit plus de touristes de que de véniciens, peut être pendant le carnaval (le mieux s’est de s’arranger pour avoir ses entrées dans l’un des bals costumés organisés, l’ambiance y est vraiment unique quand tout le monde se prette au jeu), mais le mieux est d’éviter la saison touristique. Mais je m’éloigne…

J’ai acheté ce livre dans la librairie d’un musée de la ville, il y a deux ou trois ans. Il est écrit par un italien originaire d’une des îles de Venise, Murano (réputée pour sa verrerie), mais a été traduit dans plusieurs langues et je suis sûre que vous pourrez en trouver un exemplaire dans une librairie un minimum bien fournie.

Outre un guide touristique pour amateurs d’histoires mystérieuses, de fantômes, de revenants et de diables perfides, ce livre se lit naturellement dans toutes cironstances, et les plans et photos qui servent d’illustration permettent de se plonger entièrement dans l’ambiance de la ville.

Bref, je vous le conseille vivement 😉

Your best nightmare

London After Midnight
London After Midnight

Long after midnight, on a night like this
I’d sit by my blacklight and dream of your kiss
pulsating music filled my room and my head
and I dreamed what it’d be like to have you in my bed

I’m your best nightmare

And then it happened, you were in my arms
your lips on my throat- your hands on my, on my…
two bodies together the intimate sin
the pain and the pleasure could do mortals in
how could you know what I’m thinking of
to me lust can be as beautiful as love
here tonight, your pure heart and soul
untainted passion should have no control

She asked me if I…
I told her the truth
I said “I’m sorry it takes me longer than you”
she smiled and blushed and continued to grind
and promised to make me go out of my mind

returning her promise she came to a halt
licking my lips I tasted her salt
then she sat up and gasped and clutched at her breast
I thought she was coming- I’d never have guessed that
as she grew pale, as white as a flower
she collapsed to the floor and was dead in an hour.

I’m your best nightmare

SONGWRITER : SEAN BRENNAN (London After Midnight)

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Twilight Fascination

fascination

Premier tome d’une quintologie (Twilight), “Fascination” est pour le moment mon préféré des deux premiers romans publiés en français (trois pour les anglophones). Sorti en 2006 aux éditions Hachette, ce livre a eu un grand succès. Paraît-il qu’une adaptation cinématographique est prévue, les droits ont été achetés cette année. Mais “Fascination” est l’un de ses livres qui, d’après moi, ne peuvent s’adapter que dans votre esprit 😉 Malgré son apparence de roman pour adolescente, ce livre est profond, réfléchi et on apprécie son humour grinçant.

L’histoire de Twilight Fascination

(Isa)Bella est une lycéenne de 16 ans qui quitte sa mère et l’Arizona où elle a passé toute son enfance pour vivre chez son père, dans une petite ville perdue dans le Nord de l’état de Washington. Elle a beaucoup de mal à s’adapter au climat et à l’ambiance locale, et bien qu’elle soit adorée par les garçons de sa classe elle n’a pas vraiment d’amis.

Dans ce lycée elle remarque cinq personnes, censés être des lycéens comme elle mais qui sont à part. Ils sont différents. Emmett, Alice, Jasper, Rosalie et Edward sont les enfants adoptifs de Carlisle (médecin très apprécié) et Esmée Cullen. Personne ne les approche et ils restent distant du reste de leurs camarades.
Dans un de ses cours Bella se retrouve assise à côté d’Edward, qui se comporte très étrangement à son égard. Il paraît dégoûté, horrifié de sa présence. Mais est-ce réellement du dégoût?

Pour ma part j’ai adoré ce livre, c’est l’un de mes préférés, je le recommande à tout le monde 😉

Vampyr Draco Maleficus Imperator

L’ordre du Dragon noir fut créé en 1988 en Europe. La Hiérarchie de l’Ordre compte un chef suprême le Hiérophante, six ducs, dix huit comtes, soixante douze chevaliers, et cent quarante quatre soldats. Ces satanistes pratiquent la sorcellerie et la magie noire pour unir les énergies malfaisantes et diriger les êtres faibles.

Ainsi commence le missel de leur assemblée :
«Nous sommes nés dans la vieille europe, dans le froid et la nuit. Nous, sorciers, nous avons conservé tous les rites et toutes les croyances des anciens empires, vaincus par la médiocrité des religions monothéistes. Nous sommes les guerriers sombres, et nous devons détruire les civilisations pour reconstruire sur leurs ruines notre demeure éternelle. Nous vivons dans l’ombre, le désespoir et la haine. Nous portons le signe du loup, le signe du serpent et la croix noire inversée. AVE !»

En 1990, ce qu’autrefois on appelait “le mal des morts” réapparaît dans les campagnes, et les individu contaminés se cachent en bande dans les bois : des vampires, d’un nouveau genre, et aux pouvoirs plus humains. Ils apprennent ensemble le grand art du crime. On sait aujourd’hui que l’ordre du dragon noir avait maîtrisé l’art maudit du pacte avec les démons dans le but d’obtenir la vie éternelle, la puissance et la richesse, en contre partie duquel ils acceptaient d’être soumis à l’enfer en devenant des vampires.

Ce livre est l’histoire de deux d’entre eux Mélusine et Néron sur terre, et dans les paysages imaginaires des ténèbres.

Gabriel Delmas est l’auteur de “Vampyr Draco Maleficus Imperator” (éditions Carabas).
Très remarqué dès la parution de son premier album “Le psychopompe” (Delcourt), il est aussi l’auteur du gigantesque “Grangousiers” (carabas révolution) et le scénariste de la série “Totendom” (Les humanoïdes associés).