La compagnie Focus Features vient de distribuer deux nouveaux extraits de Thirst, le dernier film de Park Chan-Wook, à qui l’on doit notamment Old Boy.
Un article de 6né web ici Deux nouveaux clips, pour Thirst !
La compagnie Focus Features vient de distribuer deux nouveaux extraits de Thirst, le dernier film de Park Chan-Wook, à qui l’on doit notamment Old Boy.
Un article de 6né web ici Deux nouveaux clips, pour Thirst !
Salut les vampires, ça faisait un bail, hein ? Si je calcule bien, ça devait faire presque 2 ans que je ne vous ai pas titillé l’occiput avec un édito dont j’ai le secret. Forcément, coincé dans mon tombeau, il m’a fallu ce temps là pour me réveiller. J’avais besoin de dormir un peu.
Bon, cet édito sera factuel. Pour la poésie, le sexe et le romantisme (le ton habituel de mes éditos), ce sera la prochaine fois. Là, j’ai des trucs importants à dire, alors ouvrez bien vos oreilles et vos antennes pour ceux qui en ont.
Constat : vu que j’ai n’ai pas envie de gâcher la belle histoire qu’est Morsure.net (qui hante le web depuis 1998 quand même), j’ai décidé de lui donner un coup de jeune en le passant sous wordpress (un logiciel de blogging).
Ce ne fut pas une mince affaire. Plus de 350 articles (et encore, j’en ai laissé en passant). Des centaines de commentaires, des images, etc.
Résultat : le résultat, vous l’avez sous les yeux. Le site n’est plus très beau (allez voir l’ancienne version pour comparer), mais il fonctionne mieux.
Encore des trucs à modifier/travailler :
Bref, beaucoup de travail. Mais les vampires sont immortels, donc tout va bien.
Appel aux anciens archivistes de Morsure !
Si vous avez écrit un article publié dans l’ancienne version de morsure.net, alors votre/vos article(s) doit être importé. Il va vous falloir le(s) récupérer.
Pour se faire, je vous propose de vous créer un compte vous même comme un(e) grand(e) sur cette page d’inscription. Une fois que c’est fait, vous m’envoyez un petit message contenant tous les posts que vous avez écrit (ça ira plus vite) et je vous les attribue directement.
Si vous avez déjà écrit sur ce site et que désirez devenir admin, envoyez moi également un message une fois votre inscription ci-dessus effectuée. J’ai besoin de main d’oeuvre pour ranger ce site.
Voilà, j’espère que c’est clair. On se retrouve bientôt pour de nouvelles surprises.
Cyroul
Nathalie Bilger est Docteur en Sociologie, membre du Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université de Franche-Comté. Forte de son expérience, elle détient également une licence de psychologie et a rédigé plusieurs articles illustrant le cinéma de genre fantastique. Le thème de sa prochaine étude se rapportera à la musique « rock » qui passionne également notre captivante « Vampiro-Sociologue » qui y fera état de « la maîtrise de la violence collective trouvant sa source dans la relation public/artiste ».
En attendant son projet « socio-rock » qu’il nous tarde déjà de parcourir, c’est pour l’heure au cœur de son premier ouvrage édifiant « Anomie Vampirique, Anémie Sociale – Pour une sociologie du vampire au cinéma » que l’auteure nous expose sa vision du phénomène vampirique. Un célèbre et fascinant mythe abondamment exploité par de nombreuses œuvres littéraires.
Au fil de ses pages, Nathalie Bilger a donc souhaité s’intéresser à l’apparition du mythe vampirique au sein du 7ème Art par le biais de références cinématographiques consciencieusement sélectionnées pour étayer son propos.
Cette étude novatrice et approfondie atteste avec une acuité exemplaire de l’impact qu’ont notamment les images violentes et sanglantes sur notre société en proie à ses dérives diverses.
L’essai « Anomie vampirique, Anémie sociale… » est servi par une impressionnante documentation mettant ainsi en exergue les conséquences de l’image sur l’être humain imparfait en quête de rêves souvent tiraillé entre réalité et virtuel, instincts primaires et spiritualité. Le tout mené avec un sens aigu de l’observation de l’humanité en évolution/involution.
L’auteure dissèque ainsi avec minutie les messages subliminaux déversés habilement par l’art visuel avançant l’hypothèse réellement plausible d’une anarchie prônée désormais comme « l’ultime norme » à suivre. On comprend dès lors que « l’anomie sociale » pratiquement banalisée s’installe dans notre monde contemporain, déployant ses tentacules individualistes reines au cœur même de la société.
Par cet ouvrage instructif ô combien, Nathalie Bilger apporte un éclairage générant de nombreuses interrogations permettant de mieux saisir les maux d’une société abreuvée de violences dont le pouvoir s’accroît fatalement.
« La violence associée à une surenchère d’images de sang, une sexualité débridée, une perte de repères religieux, voilà ce que nous apprend une étude sociologique partir de l’évolution des films de vampires tout au long du XXe siècle : la société en perpétuel renouveau fait resurgir, grâce au cinéma en l’occurrence, un concept cher aux sociologues, celui d’anomie… » Nathalie Bilger
Le Japon, ses mangas, sa culture ancestrale, sa folie étouffée dans un système rigide.. et pourtant quelles évasions de sa jeunesse !
La J Pop (ou Rock) n’est pas en reste sur tout ce qui touche au vampirisme ! … Plusieurs groupes sont fascinés par ce mouvement, et tout y est poussé à l’extrême…
Ah… j’adore le Japon….
voici l’un des groupes que j’affectionne Vamps qui interprète Love Addict.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=C_UHr8MUggY[/youtube]
En Mai 68 sortait dans quatre salles parisiennes le premier film d’un jeune réalisateur d’à peine 30 ans, Le Viol du vampire. Ce fut un scandale inouï, qui n’est pas oublié aujourd’hui. Jusqu’à son dernier film, La Nuit des horloges (2008), Jean Rollin traîne derrière lui une réputation sulfureuse.
On a pu dire avec raison que Jean Rollin est le Clovis Trouille du cinéma ! MoteurCoupez ! est l’histoire de ce cinéaste, auteur d’une trentaine de films, contre vents et marées. Des films de série B des années 1960, un cinéma érotique également mais d’un érotisme particulier et personnel, l’œuvre de Rollin déconcerte. Son histoire, souvent comique quand il relate les problèmes insurmontables qu’il encontre, la hargne avec laquelle la critique s’acharne contre lui, est l’itinéraire de quelqu’un qui se situe résolument en marge du cinéma traditionnel ! Abondamment illustré, ce livre retrace un véritable cinéma d’auteur, proche du surréalisme.
Suivi de trois scénarios de l’auteur, dont L’Itinéraire marin, dialogues de Marguerite Duras. 350 photographies illustrent la toute première rétrospective de l’oeuvre de ce cinéaste. Le témoignage essentiel de Jean Rollin livre le vécu d’une figure du cinéma français.
Son dernier film, La Nuit des horloges, sera sur les écrans à la fin de l’année 2008. Présentation en avant première à Limoges, lieu du tournage, le 9 Décembre 2008.
En savoir plus sur le site de l’éditeur.
A noter : le 13 Mars 2009, projection “hommage à Jean Rollin” à la cinémathèque de Paris. Son premier et son dernier film.
A lire également :
Présentation d’une artiste inspirée par la comtesse Erzebeth Bathory et le “dark art” en général.
Voici une brève bio : bienvenue dans mon sanctuaire sombre, enclin à la solitude et à la souffrance, où l’horreur se mêle à la beauté et le fantastique côtoie l’esthétisme. La vie taciturne d’un ange aux ailes brisées vivant dans ce monde. Présentation de mes peintures, dessins, sculptures.
Retrouvez GothicDarkness sur myspace.
On s’amuse, on se marre, on se déride les zygomatiques avec nos amis les vampires. J’ai évité les blagues avec les lesbiennes vampires, et autres trucs assez crade que votre beau-frère Alphonse se fera une joie de vous raconter à votre prochain déjeuner familial. Je pense qu’elles n’ont pas tout à fait leur place dans ce site (et puis elles ne sont pas drôles).
Si vous voulez en rajouter, n’hésitez pas ci-dessous.
La traduction :
“Ca marche bien, mais le problème, c’est que c’est toujours la même taille. Il devrait être possible de pouvoir changer.”
Vu sur wulffmorgenthaler, le site des comiques graphiques.
Résumé : Lou vit dans une vieille maison hantée, en compagnie de ses parents, monsieur et madame Dragoulu, et de ses amies les chauves-souris Zig-Zag et Frou-Frou. Lou en a assez de sa vie de vampire qui se résume à ne pouvoir sortir que la nuit et de se nourrir exclusivement de sang…
Une jolie petite histoire pour les 6/10 ans qui raconte l’histoire d’un jeune vampire rebelle. Évidement il ne fait pas l’éloge de la vie de ces créatures qui nous fascinent, mais l’histoire n’en reste pas moins attendrissante.
Les clichés sont amusant et la façon dont monsieur et madame Dragoulu se convertissent aussi.
Livre de Pascale Wrzecz et Boiry, édité chez Bayard Jeunesse, collection J’aime Lire (frisson).
Les éditions Glyphe, récemment enrichies d’une collection fantastique, nous offrent une anthologie aux dents longues. Les textes, pour partie l’œuvre de jeunes auteurs contemporains francophones, sont réunis pas les soins de la thésarde es vampires Estelle Valls de Gomis, qui insère également ici sa traduction du premier chapitre de Varney ou le festin de sang, penny dreadful horrifique et gothique, encore jamais publié dans son intégralité dans une version en langue française.
Ce recueil, sobrement intitulé Vampires et illustré en couverture par Sébastien Bermès, donne à lire plusieurs facettes de l’exercice de la nouvelle à crocs, variablement éloignées des codes habituels. On est dans une fiction vampirique assez classique chez Léonor Lara par exemple et on voit remonter des thématiques vampirales moins fréquentes (mais très fantastiques), impliquant des objets maléfiques : pierre précieuse, collier… le panel de thèmes utilisés en relation avec le vampire est en fait assez large :
Marigny et Ferric, dans une fiction remarquablement bien écrite pour le second, choisissent le contexte de la guerre et la peur de l’inhumation liée à la mise en terre de nombreux corps ou du sien.
A propos de terre, il y a l’original « Conscience minérale », où le narrateur est une gemme aspirant au retour à la roche-mère. L’auteur insinuerait-il que le monde, dans un désir généralisé de complétude, s’absorbe lui-même indéfiniment, tel l’orobouros ? Parlant de symbole alchimique, c’est cette science que rencontrera la vampire avec Denis Labbé, dans un texte mettant en scène le peintre flamant Bruegel.
Quant à Lucie Chenu, lui est advenue elle aussi l’idée drôlatique d’introduire des personnages connus, faisant de Sissi l’impératrice un vampire !
Je n’ai pas évoqué ici le dixième de ce que contient ce recueil, rassurant sur la capacité infinie du mythe à se réécrire… voici un livre qui enrichira votre bibliothèque thématique sans redondance.
Vampires, anthologie dirigée par Estelle Valls de Gomis couverture de Sébastien Bermès Editions Glyphe, collection « Imaginaires »