Un vampire américain coupable d’avoir couché…

Un homme du Minnesota de 21 ans a plaidé coupable pour l’accusation de 3 conduites sexuelles criminelles.

Michael Earl Kulas Jr. a avoué avoir eu des rapports sexuels avec 3 jeunes mineures du entre 2005 et 2006. A l’époque agé de 20 ans, il aurait commencé à fréquenter ces jeunes filles car elles étaient dans le trip “vampirisme et absorption de sang”.

Seulement, au Minnesota, il est illegal pour les mineurs de 13 à 16 ans d’avoir des contacts sexuels avec qui que ce soit d’âgé de plus de 2 ans qu’eux (rapport consenti ou pas).
Michael Kulas risque donc 15 ans de prison pour avoir baffouer la loi du Minnesota.

L’histoire ne dit pas si les jeunes filles sont tristes ou pas…

“Préparez-vous”

Le teasing “Préparez-vous” a attiré en un temps record l’attention de toute la population du Grand Duché de Luxembourg. Autour d’un dispositif mêlant street marketing et abris bus, les luxembourgeois ont découvert le visuel d’une jeune femme mordue par un vampire. En dessous de l’affichage se trouvaient des bacs remplis de gousses d’ail et de crucifix.

Malheureusement, cela a suscité l’affolement de l’ambassade d’Allemagne qui a cru à la présence éventuelle de bombes. Du coup, la ville a été bloquée pendant deux heures. Ce n’est seulement qu’après vérification du service de déminage que les bacs ont été enlevés.

Ce teasing aura duré au final 12 heures. L’opération aura ainsi bénéficié de retombées dans les médias sur les raisons de ces importants embouteillages.

Un article vampirisé sur le très utile [CultureBuzz.com->http://www.culturebuzz.com], le portail du buzz marketing.

House of the vampire

Jean Marigny m’a donné un livre…

Imaginez ma joie. Car LE Jean Marigny, LE grand expert vampirophile français, m’a donné un livre. Un livre qui n’a pas été écrit par lui mais qu’il a traduit de ses petites mains musclées.

Jean Marigny m’a donc donné un livre.

Et imaginez ma surprise : je ne l’avais jamais lu ce livre vampirique. Je ne le connaissais que de nom.

Donc forcément, le livre en main, je n’ai pu m’empêcher de m’y plonger.
Il s’agit effectivement d’un livre peu connu, et pourtant c’est un ouvrage tout à fait original car il traite de vampirisme psychique, plus précisément même de “vampirisme artistique” (l’expression est de moi, j’en suis fier).

Son maléfique protagoniste, l’abominable Reginald Clarke est un célèbre génie de l’écriture, brillant et admirablement intelligent.

Mais l’on découvre peu à peu que Reginald est une terrible psychopompe qui aspire le génie des autres à son profit, laissant ses pauvres victimes vidées, perdues, et désespérées.

Et finalement, ce vampire est plus terrible que bien des prédateurs assoiffés de sang, car il se nourrit de l’âme et de l’imagination créative de ses victimes.

Alors que préférez vous ? Mourir exsangue aux lèvres d’un prédateur animal ou vivre décérébré, la créativité aspirée par un artiste de la haute ? [Dracula->170] ou Reginald Clarke ?

Jean Marigny m’a donné un livre.

C’est un livre intéressant, dont le style nous replonge au début du siècle. La forme évidement mais aussi le fond. A l’instar de Dracula qui était une transposition de la vie de [Stoker->48], Ernest Fielding, le malheureux héros de la maison du vampire, semble excessivement proche de G.S. Viereck.

La plupart des dialogues nous éclairent sur le point de vue de l’auteur sur la société, l’art, la culture, les femmes. On y trouve celui du naïf qui découvre la vie (le jeune Ernest) et celui du méchant qui a tout vécu (Reginald).

Certains de ces dialogues peuvent nous apparaitrent aujourd’hui rétrogrades. Mais il s’agit d’un livre à lire évidement avec recul, en n’oubliant pas le contexte du début du 20ème siècle aux Etats-unis.

Jean Marigny m’a donné un livre et je l’en remercie.

Fantastique !

Afin de réussir ma vie professionnelle future, et donc de ne pas devenir un raté familial, je dévorai Théophile Gautier, Maupassant, Baudelaire, Hugo, Verne (Jules), Vernes (Henri) et bien d’autres.

Seulement le bon sens culturel français revint en force : de Flaubert, il fallait lire Mme Bovary, surtout pas Salammbô !!

C’est peut-être à ce moment là que j’ai commencé à haïr le bon sens artistique et culturel français. Cette fameuse « exception culturelle » qui devrait nous protéger de l’uniformisation intellectuelle mondiale et qui peut dans certains cas nous scléroser, nous confinant dans notre snobisme franchouillard.

Depuis, je hais la plupart des intellectuels artistiques français. Ceux qui osent dire qu’il faut défendre à tout pris «l’exception culturelle française», quitte à brider certains genres artistiques trop populaires.

Je me souviens de ma prof de français de 4ème.

A l’époque, j’étais bon en français (je faisais moins de fautes qu’aujourd’hui), je lisais tranquillement Dune de Franck Herbert, après avoir terminé l’intégral de Rabelais (oui, en vieux françois, je ne m’en lasse d’ailleurs toujours pas). Bref, j’étais plutôt avancé côté Littérature. Des connaissances, et une immense envie de lire.

Cette prof – je m’en souviens comme si c’était hier- jeune mais qui paraissait vieille, cheveux noirs à frange, terminés en queue de cheval, robe bleue foncée jusqu’aux talons, chaussures noires plates, et socquettes blanches, une voix stridentes et le commentaire acerbe et sans pitié. Cette prof avait commencé l’année en essayant de me forcer à chanter l’oiseau bleu de Marie Myriam devant toute la classe.

Quelle abomination.

Nous étions – je le rappelle – en cours de français. Et c’était censé être de la poésie.
Et pourtant, au feu Baudelaire, Rimbaud, Poe, de Nerval et compagnie ! Trop complexes pour de petites têtes blondes qui ne sont pas encore autorisées à penser!!

Je suis donc sorti de cette expérience traumatisé et avec un joli zéro sur mon carnet de note.

Car pour cette prof, qui était « l’autorité », Marie Myriam et son piaf, c’était de l’art ! Et nous qui n’avions que 12 ans, nous n’avions pas à discuter !! De toutes façons ce n’était pas nous qui allions savoir ce qui était bien ou pas.

Et aujourd’hui, ça continue.

Le fantastique comme genre littéraire ou artistique est un sous genre en France. Il ne faut pas l’assimiler à un véritable « art », car ce serait contraire aux commandements des gardiens de la culture française. Ces sages immortels que personne ne connaît mais que personne d’un tant soit peu malin n’irait contredire…

Il ne s’agit plus là d’une prof de français planquée, mais de toute une institution (éditeurs, grand lecteurs et même certains libraires) qui s’auto-congratulent en refusant l’accès du fantastique à l’art.

L’argument essentiel étant que le fantastique se vend très bien et s’adapte même au cinéma grand public… Si c’est grand public, alors c’est pas de l’art…

Ce qui est très con avec ce raisonnement, c’est qu’on en arrive vite à encenser des merdes que personne ne lit et à critiquer gravement des œuvres qui font rêver des générations…

Mais Heureusement, Manou est arrivée…

Il existe des gens qui contredisent cela et [qui osent crier que le Fantastique->breve130] n’est pas un sous-genre.

[Manou->291] en fait partie.

Tel une alchimiste infernale, elle a disposé une superbe brochette d’écrivains, de peintres, d’illustrateurs, de sculpteurs à l’Atelier Z (dans le 17ème), a invité plein de monde et a arrosé tout ça avec beaucoup de champagne et de bon vin.

Et la fusion a fonctionné !

Alors y’aura-t-il echo dans la presse ? Le fantastique français va-t-il grimper dans l’opinion des « intellectuels » leaders d’opinion ? Je ne sais pas. Mais un petit pavé a été lancé dans la mare boueuse et stagnante de l’art.

Alors profitons en pour en être témoin et rencontrer tout ces auteurs fantastiques de fantastique. Le programme de la suite et la liste de tous les intervenants (dont [Fabienne Leloup->168] et [Ioanna Andreesco->61]) est disponible sur le site de Manou à cette adresse : [http://www.chintesco.com/actu.htm->http://www.chintesco.com/actu.htm].

Et peut-être qu’un jour le fantastique contemporain sera étudié en cours de français…

Jean Marigny

Bibliographie

Publications :
– 1985, Le Vampire dans la littérature anglo-saxonne (Didier-Érudition) – thèse soutenue en 1983.
– 1993, Sang pour sang: le réveil des vampires (Découvertes/Gallimard)
– 2003, Le vampire dans la littérature du XXe siècle (Honoré Champion)
– 2003, [La maison du vampire->323] (traduction du roman de GS Viereck)

Anthologies :
– 1978, Histoires anglo-saxonnes de Vampires (Librairie des Champs-Élysées)
– 1997, Les Vampires: Dracula et les siens – avec Roger Bozzetto (Omnibus).
– 1997, Dracula: direction d’un ouvrage collectif à l’occasion du centenaire du roman de Stoker en (Autrement, collection “Figures mythiques”)
– 2004, Les Mondes Perdus de Clark Asthon Smith

A participé ou préfacé également les ouvrages suivants :
– 1999, Visages du vampire (dirigé par Barbabra Sadoul)
– 1999, Vampire, portrait d’une ombre de Léa Silhol (avec également Alain Pozzuoli)
– 2005, Dracula, le lexique du vampire d’Alain Pozzuoli (préface de Jean Marigny)
– 2005, [Le vampire au fil des siècles : Enquête autour d’un mythe->254] de Estelle Valls de Gomis (préface de Jean Marigny)

Les pouvoirs du vampire

Le vampire est mythique et comme tout mythe qui se respecte, il a des pouvoirs qui dépassent les capacités humaines.
Ces pouvoirs viennent des légendes anciennes, mais aussi des fictions modernes.

Voici un petit tour des pouvoirs vampiriques du vampire.

pouvoirs vampiresCapacité à changer de forme

Formes animales :
Loup, Chauve-souris, Rat, Chat, Chouette, Hibou, Renard, Blaireau, Corbeau, Araignée, Scorpion, Mouche…

Objets inanimés
Brouillard, halo de lumière voir même une boule de poussière que l’on trouve sous son lit (typique du Chiang-Shih chinois)

Dans certains mythes, le vampire a une forme inhumaine et il se change en humain (Lamia, Bejang, …).

Pouvoirs physiques

Force, rapidité et perceptions sensorielles accrues par rapport aux humains.

Pouvoirs mentaux

Capacité à invoquer et de contrôler des animaux. Particulièrement des rats et des [loups->mot89].

Contrôle de l’esprit. Peut commander aux mortels, pétrifier de peur d’un seul regard ou provoquer des amnésies selectives.

Capacité à contrôler le climat, à invoquer des nuages, de la pluie ou du brouillard.

Capacité à commander à des être mystiques ou magiques, renforçant l’idée implicite que le vampire est lié avec des entités maléfiques.

Roumanie

carte-roumanie2La Roumanie est un pays de l’est de l’Europe, bordé par la Hongrie, l’Ukraine, la République de Moldavie, la Bulgarie, la Serbie et la mer Noire.

Le territoire de la Roumanie d’aujourd’hui s’est constitué au cours de l’histoire à partir de trois régions de l’espace carpato-danubien, chacune avec son histoire et sa tradition, et qui correspondent aussi aux anciennes régions historiques médiévales :

  • La Moldavie
  • La Valachie composée de l’ Olténie au sud-ouest et la Munténie au sud-est et la Dobroudja au sud-est, au bord de la mer.
  • La Transylvanie composée de l’Ardéale (où se trouve le château de Bran), une partie du Banat au nord-ouest, une grande partie de la Crisana à l’ouest et la Marmatie au nord.

Continue reading Roumanie

Waiting For The Night

Version spéciale pour les lecteurs de Morsure.net 🙂

I’m waiting for the night to fall

I know that it will save us all

When everything’s dark

Keeps us from the stark reality

I’m waiting for the night to fall

When everything is bearable

And there in the still

All that you feel is tranquillity

There is a star in the sky

Guiding my way with its light

And in the glow of the moon

Know my deliverance will come soon

I’m waiting for the night to fall

I know that it will save us all

When everything’s dark

Keeps us from the stark reality

I’m waiting for the night to fall

When everything is bearable

And there in the still

All that you feel is tranquillity

There is a sound in the calm

Someone is coming to harm

I press my hands to my ears

It’s easier here just to forget fear

And when I squinted

The world seemed rose-tinted

And angels appeared to descend

To my surprise

With half-closed eyes

Things looked even better

Than when they were open

Been waiting for the night to fall

I knew that it would save us all

Now everything’s dark

Keeps us from the stark reality

Been waiting for the night to fall

Now everything is bearable

And here in the still

All that you feel is tranquility