Les anthropométries de Klein sont réalisées à partir de femmes qui se sont roulées sur des toiles au sol, après s’être couverte de peinture bleue (le fameux bleu de Klein). L’artiste se contentant de regarder et de “guider” les modèles (essentiellement féminins, évidement -c’est pas du cul, c’est de l’art-).
Ces anthropométries, véritables anthropophagies colorielles ou anthropomorphies chromatiques (p’tain Cyroul arrête, tes lecteurs s’endorment…) sont le reflet de l’homme dans la toile. Un reflet purement charnel ou le sang devient bleu et la chair rose.
Bon, maintenant, on ne m’enlèvera pas de l’idée que Yves Klein (mort à 34 ans, autant dire immortel) était vraiment un bon commercial, même si le contour de la silhouette dessiné par un manque de substance est particulièrement intéressant.
Le vampire, est-ce celui qui est dessiné ? Ou celui qui a bu cette substance ? Klein avait-il vu le Cauchemar de Dracula de Fisher avant de baptiser cette toile (la disparition de Christopher Lee dans une décomposition de cendres) ?
Que de questions auxquelles la peinture contemporaine s’amuse à ne jamais répondre…