Il fut établi lors de son procès que Haarmann, avec son complice Hans Grans, tua au minimum 24 personnes de tous âges entre septembre 1918 et juin 1924. Le nombre exact de ses victimes n’a jamais pu être établi. Mais les détails des meurtres étaient horribles. Haarmann aurait découpé les corps en morceaux et les aurait jetés dans la Leine (rivière qui passe à Hanovre). Il est aussi possible qu’ils aient été transformés en saucisses. Mais cette rumeur n’a jamais pu être prouvée. Le 19 décembre 1924, il fut condamné à mort par décapitation, sentence qui fut exécutée à l’aube du 15 avril 1925 dans la cour de la prison de Hanovre.
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Heu… Vous me reconnaissez ?
Pas à cause de Bush qui fait son caca devant tout le monde en Irak, pas à cause des is-Raëliens et leurs potes les pâles-Estiniens qui se lattent joyeusement la gueule à coup d’hypocrisie, pas à cause non plus du prestigieux Prestige qui va encore vider son prestigieux carburant à money sur les côtes espagnoles et françaises, toujours pas à cause de cette abrutisseuse à lobotomisés qui veut nous apprendre ce qu’est la réalité grâce à des émissions spéciales avec des vrais-gens-dedans.
Non ! Si je ne suis pas content c’est à cause de moi.
Je vous ai négligé, pauvres lecteurs, pauvres internautes égarés dans la jungle effrayante du web. Je vous ai abandonné, lâché, ignoré, pour tout dire vous avez cessé d’exister pour moi.
Pourtant des tas de jeunes filles (étrange, y’en a pas autant dans le vrai monde réel??) et jeunes hommes m’écrivent pour me demander des tas de trucs, pour me dire que c’est génial-archi-super ce que je fais et que si je pouvais les aider pour leur devoir de philo ce serait cool.
J’aurais du répondre à ces jeunes demoiselles en détresse, et pourtant non ! je les ai laissé se diriger fatalement vers une mauvaise note inéluctable.
Quel salaud…Je me hais.
Mais pas trop, alors je vous ai refait un site morsure.net, tout nouveau, tout neuf. Le contenu n’a pas changé mais la forme si.
Alors merci qui ?
Merci-Roul (arf, arf, tu me fais crever là).
Siouxsie
Oui Bauhaus, musique vampirique… Mais… nan y’a un point où ça coince… Elles sont où dans Bauhaus les envoûtantes et sensuelles vampires ? Hein ?
Ah bah oui, j’ai du mal à imaginer une Zsuzsanna, une Pandora, une Erzebet, une Carmilla… en entendant la voix de Peter Murphy! 😉 Et puis, pour représenter le vampirisme féminin à l’état pur, il nous faudrait une musique un peu moins carrée, plus aérienne, avec une touche de malice féminine! 😉
Encore une fois, désolée, Dead Can Dance n’est pas une bonne réponse… La vampire a du caractère, elle est perfide, manipulatrice, terrible… Bref, Dead Can Dance ça colle pas… Il nous faut une voix qui ondule avec subtilité, comme les chants envoûtants des sirènes, un peu caractériel aussi, mélancolique… Bref une voix pouvant exprimer une multitude de sentiments, symbolisant toute sa complexité… Il faudrait des thèmes proches des vampires, comme le thème de la mort, de la femme, de la séduction, du désir et de la passion, du mal-être, et de la manipulation…
Une guitare torturée, aérienne et plaintive. Un son de basse bien sombre et coulant. Une batterie légère, mais nerveuse… En même temps une musique inspirant l’insouciance et l’excès, les crises d’hystérie typiquement féminines… et bien-sûr l’envoûtement typiquement féminin, et qu’on retrouve seulement en petites doses dans Bauhaus…
Et qui d’autre que Siouxsie Sioux pourrait se réclamer de l’héritage de la vampire ? J’ai beau chercher dans mes quelques connaissances, je ne vois pas une musique avec une chanteuse qui m’inspire l’atmosphère, l’univers des vampires à part Siouxsie and the Banshees… A la simple écoute, je suis comme propulsée dans ce monde complètement intemporel et envoûtant… Je ne pense pas qu’ils se réclament de cette culture vampirique, mais à multiples reprises, on peut entendre des chansons traitant plus ou moins ce thème (la plus récente serait sûrement “Double Life”, d’autres chansons de “Juju” pourrait très bien s’y prêter également…), et la musique s’y prête parfaitement…
Bref à découvrir absolument si vous ne connaissez pas déjà! 😉
DISCOGRAPHIE
Albums :
- The Scream (1978)
- Join Hands (1979)
- Kaleidoscope (1980)
- Juju (1981)
- A Kiss In A Dreamhouse (1982)
- Hyaena (1984)
- Through The Looking Glass (1987)
- Peepshow (1988)
- Superstition (1991)
- The Rapture (1995)
- Hybrides (1999)
- Hai (2003) + les albums de The Creatures : le couple Siouxsie/Budgie, et les solos de Steven Severin…)
Lives Albums :
- Nocturne (1983, avec Robert Smith ! 😉
- The Peel Sessions (1987)
Compilations :
- Once Upon A Time/The Singles (1981)
- Tinderbox (1986, unreleased)
- Twice Upon A Time/The Singles (1992)
Vidéos :
- Once Upon A Time/The Videos (1981)
- Nocturne (1983, toujours avec Robert Smith ! 😉
- Twice Upon A Time/The Videos (1992)
Encore un an…
La grande roue du temps continue de tourner et paradoxalement ce sont les immortels qui s’en rendent le plus compte, alors que les humains, mortels s’il en est, se croient infinis.
Les humains ne regardent pas le temps passer. Ils naissent, consomment et meurent. Et il n’en reste rien…
Cela a toujours été comme ça. Quelques philosophes ou artistes ont bien essayé (et essayent encore) de changer les tristes perspectives humaines, l’être humain n’arrête pas de ne pas réfléchir et de s’arrêter de penser au passé et au futur (essayez de dire cette phrase à haute voix plusieurs fois sans vous arrêter, dur hein ?).
“Mais c’est faux” vas-tu me dire, petit lobotomisé d’msix, “A la tv, la mode c’est les 80 ‘s“. Oui, petit crétin, tu as raison, à la tv ils sont obligés de nous passer Partenaires Particulier parce que les l5-Academy c’est de la merde et que les gens vont commencer à s’en apercevoir.
Sérieusement jeune trépané télévisuel, tu crois vraiment que èmsix ou téhèffhein font ça pour ton plaisir ? Non, ils font ça pour du pognon. Et plus tu t’abrutis et deviens dépendant de ton tube cathodique, plus ils sont content.
Je crois d’ailleurs que je vais arrêter de parler de ça sinon je vais m’énerver et nous sommes tout de même bien loin de notre sujet principal, les vampires.
Les vampires n’aiment pas changer d’année. C’est triste, ça nous rappelle le passé (et dieu sait qu’on a une bonne mémoire) et en plus tous les gens sont bourrés de cholestérol, bonjour l’alimentation équilibrée. C’est bien simple, pour les fêtes je m’enferme dans mon cercueil et je ne ressort que vers février. C’est le nouvel an chinois et c’est mieux (et puis j’aime bien bouffer chinois chez moi).
Des nouvelles du site : aucunes.
Ah si, arrêtez de m’écrire pour que je vous file la bible du vampire ou encore pour que je vous morde ou suce le sang. Dans le premier cas c’est hors de question, je vais pas me faire le représentant commerciale de ces pourris. Dans le deuxième cas, je suis assez grand pour trouver ma bouffe moi même, merci, je suis pas une oie.
A part ça, ça bouge du côté littérature vampirique. Je suis plus dans le coup moi. Mais allez voir du côté des [éditions Oxymore->http://www.oxymore.com/]. Vous en saurez plus.
Salles obscures (Throat Sprockets)
Je pensais avoir tout lu dans les romans modernes vampiriques (et je commençais franchement à me faire chier). Les thématiques étaient toujours les mêmes : la mort, le sang, l’homosexualité, le sexe, le cannibalisme, le gothique, l’immortalité, le vol d’énergie vital etc… En bref, j’avais l’impression qu’on me resservait toujours les mêmes thématiques. Faut dire que je sortais d’une relecture de l’intégrale d’Anne Rice et ça fatigue vite, on a un peu l’impression de relire les mêmes romans.
Bref, je me faisais chier… Et puis ce bouquin m’est tombé dessus par hasard dans les recoins obscures d’un bouquiniste poussiéreux.
Polichinelle Vampire
Théodore de Banville – Extrait de “Triolets” – Janvier 1846.
Cet académicien blanc
Hurle sous sa perruque verte.
Voici venir, le glaive au flanc,
Cet académicien blanc.
Muse, il se gorge de ton sang,
Il le boit par la plaie ouverte.
Cet académicien blanc
Hurle sous sa perruque verte.
La Fontaine de Sang
Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu’une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l’entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.
À travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s’en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.
J’ai demandé souvent à des vins captieux
D’endormir pour un jour la terreur qui me mine;
Le vin rend l’oeil plus clair et l’oreille plus fine!
J’ai cherché dans l’amour un sommeil oublieux;
Mais l’amour n’est pour moi qu’un matelas d’aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles!
Peter Plogojowitz
Elle est très intéressante car outre son aspect polar, c’est la première mention connue du mot “Vampire“.
L’épidémie se propagera rapidement, notamment avec Arnold Paole, un autre paysan habitant dans un village situé à quelques kilomètres de Kislova.
Le rapport
Voilà en anglais le rapport constatant l’existence du vampire (pour les non-anglophones, il existe de très bons traducteurs automatiques aujourd’hui). Le rapport est très précis, et l’on ne peut mettre en doute son authenticité….
Mais que va dire Voltaire !!
«After a subject by the name of Peter Plogojowitz had died, ten weeks past – he lived in the village of Kisilova, in the Rahm district [of Serbia] – and had been buried according to the Raetzin custom, it had been revealed that in this same village of Kisilova, within a week, nine people, both old and young, died also, after suffering a twenty-four hour illness. And they said publicly, while they were yet alive, but on their death-bed, that the above-mentioned Peter Plogojowitz, who had died ten weeks earlier, had come to them in their sleep, laid himself on them, so that they would have to give up the ghost. The other subjects were very distressed and strengthened even more in such beliefs by the fact that the dead Peter Plogojowitz’s wife, after saying her husband had come to her and demanded his opanki, or shoes, had left the village of Kisilova and gone to another.
And since with such people (which they call vampires) various signs are to be seen – that is, the body undecomposed, the skin, hair, beard, and nails growing – the subjects resolved unanimously to open the grave of Peter Plogojowitz and to see if such above-mentioned signs were really to be found on him. To this end they came here to me and, telling of these events, asked me and the local pope, or the parish priest, to be present at the viewing. And although I at first disapproved, telling them that the praiseworthy administration should first be dutifully and humbly informed, and its exalted opinion about this should be heard, they did not want to accommodate themselves to this at all, but rather gave this short answer: I could do what I want, but if I could not accord them the viewing and the legal recognition to deal with the body according to their custom, they would have to leave house and home, because by the time a gracious resolution was received from Belgrade, perhaps the entire village – and this was already supposed to have happened once before under the Turks – could be destroyed by such an evil spirit, and they did not want to wait for this.
Since I could not hold such people from the resolution they had made, either with good words or with threats, I went to the village of Kisilova, taking along the Gradisk pope, and viewed the body of Peter Plogojowitz, just exhumed, finding, in accordance with thorough thoughtfulness, that first of all I did not detect the slightest odor that is otherwise characteristic of the dead, and the body, except for the nose, which was somewhat fallen away, was completely fresh. The hair and beard – even the nails, of which the old ones had fallen away – had grown on him; the old skin, which was somewhat whitish, had peeled away, and a new fresh one had emerged under it. The face, hands, and feet, and the whole body were so constituted, that they could they could not have been more complete in his lifetime. Not without astonishment, I saw some fresh blood in his mouth, which, according to the common observation, he had sucked from the people killed by him. In short, all the indications were present that such people (as remarked above) are said to have.
After both the pope and I had seen this spectacle, while the people grew more outraged than distressed, all the subjects, with great speed, sharpened a stake – in order to pierce the corpse of the deceased with it – and put this at his heart, whereupon, as he was pierced, not only did much blood, completely fresh, flow also through his ears and mouth, but still other wild signs (which I pass by out of high respect) took place. [ He means that the corpse had an erection] Finally, according to their usual practice, they burned the often-mentioned body, in hoc casu, to ashes, of which I inform the most laudable Administration, and at the same time would like to request, obediently and humbly, that if a mistake was made in this matter, such is to be attributed not to me but to the rabble, who were beside themselves with fear.
Imperial Provisor, Gradisk District.»
Eusebius Pieydagnelle
Vampire Rituals
Liste des titres
1. Eye of the Watcher
2. Damian’s Chord
3. Invocation
4. Night of the Exorcism
5. 666
6. Spirit
7. Blood of a Thousand Tears
8. Flight of the Bats
9. Serenade for the Dead
10. Soul Catcher
11. Dance of the Bats
12. Dracula’s Return