1. Prologue
Act 1
2. Charing x Station
3. Tansylvania
4. Castle Dracula
Act II
5. The winter garden ofthe grand hotel, Whitby
6. The sanatorium
Act III
7. Minas room
8. The Crypt
9. The death
1. Prologue
2. Charing x Station
3. Tansylvania
4. Castle Dracula
5. The winter garden ofthe grand hotel, Whitby
6. The sanatorium
7. Minas room
8. The Crypt
9. The death
Vous ne connaissez pas GURPS ?
Un système de jeu de rôle générique développé par Steve Jackson, un créateur célèbre surtout pour avoir écrit un des premiers Livres dont vous êtes le Héros, en particulier “Le Sorcier de la Montagne de Feu“.
Et pourquoi une adaptation à GURPS me direz-vous ?
Juste parce que ce système de jeu à énormément de succès outre-atlantique, donc ceci explique cela.
C’est vrai le cinéma c’était cool. C’était l’un des seuls endroits où l’on pouvait vivre des aventures extraordinaires, découvrir des mondes lointains, côtoyer des personnages historiques, tripoter sa gonzesse/ son mec dans le noir et fuir enfin la réalité pour 1h30 d’imaginaire et d’expériences visuelles.
Et puis le cinéma s’est transformé. Il s’est intellectualisé, esthétisé, « artistisé ». Il s’est divisé en genres (auteur, hollywoodien, porno, …) et sous-genre (fantastique, science-fiction, western, comédie, drame, ethnique, série B, série Z …). ->Un genre pour un public.
Pour les masses béates et les enfants : le cinéma hollywoodien. Pour les intellos qui aiment se sentir intellos : le cinéma d’auteur. Pour les branleurs, le cinéma porno., etc., etc.
Chaque spectateur consommait ainsi sa part de cinéma l’esprit tranquille, sachant qu’il allait voir le film qui lui correspondait le mieux.
Mais faire 12 films pour 12 public différents, ça coûte cher. Enfin, c’est pas que ça coûte cher, mais c’est que ça rapporte pas assez. Alors, les producteurs ont eu une idée (en fait, c’est les marketeurs qui ont eu l’idée, mais vu que c’est les premiers qui paient les seconds, les seconds n’ont qu’à fermer leur gueule et dire merci).
L’idée est la suivante : et si l’on s’arrangeait pour que tous les publics différents aillent voir le même film ?
Simple : On se fait un max de campagne marketing (affiches, spots tv, spots radio, concours, promotion en masse, site web, etc.), on distribue des copies à tour de bras (en obligeant souvent les salles à les diffuser), et hop, on se fait des cartons d’entrées… avec de pures navets.
Le samedi soir, le spectateur n’ayant le choix qu’entre : Les bronzés 3 ; les bronzés 3, les bronzés 3 et Bubba Ho-tep, il préfèrera rentabiliser ses 8 euros (oui c’est cher), et faisant confiance à ses fidèles conseillers : les médias. Il foncera donc voir les nouvelles aventures des trublions pleins de pognons (ou alors il retournera chez lui regarder un film piraté, mais ça c’est un autre débat).
La boite de production est contente. Son film de merde, réalisé avec peu d’argent lui a rapporté beaucoup. Les acteurs sont contents : on les paie très bien, et ils sont enfin des acteurs populaires (populistes aussi, tiens) donc bien payés à vie si ils prennent pas de risques. Le réalisateur est content, il s’est fait un max de blé sans se fouler. Les médias sont contents : grâce à eux, encore une fois, l’intelligence du lecteur s’est révélée : la preuve, ils font ce qu’on leur dit.
Et le spectateur est content : il a vu le même film que son voisin, il peut lui en parler le lendemain. Tout le monde a les mêmes références, l’unification parfaite de la pensée unique.
Seulement, un effet de bord se fait sentir. D’excellents films diffusés par de petites boites de productions sans moyens, se retrouvent à la rue. Essayant désespérément de trouver une salle où projeter leurs espoirs, la plupart des réalisateurs, acteurs, et équipes de tournage galèrent souvent jusqu’à l’abandon.
Un exemple proche me vient à l’esprit : Bubba Ho-tep de Don Coscarelli, (on pourrait aussi parler de ce film français 13 tzameti, complètement ignoré par les médias français, et adulé à l’étranger).
En comparant les résultats d’audience, on a :
Les bronzés 3 : 3.906.694 entrées pour 950 copies (soit 4.112 spectateurs par copies), Bubba Ho-tep : 1 salle sur Paris (de 100 places) pour 4000 entrées (d’après la newsletter officielle).
Ce qui signifie qu’un film qui n’a pas fait tous les plateaux de télé, les couvertures de magazine et les 4 par 3 dans le métro depuis 2 mois, qui n’a eu la possibilité de se montrer que dans une salle seulement fait un score équivalent au plus gros box-office français.
Cela signifie que relativement parlant, les bronzés n’ont pas eu un vrai succès et que la plupart des grosses productions américaines non plus.
Et si l’on comptait le nombre de spectateurs par copies en circulation ? Et si l’on modérait ce nombre proportionnellement au nombre de plateaux télé, et nombre d’articles élogieux (par des journalistes invités gracieusement aux premières de ces mêmes films et qui souvent recopient le dossier de presse) ?
Et si l’on modérait ce résultat par le prix de la campagne de « communication » qui s’apparente plus aujourd’hui à une campagne de lavage de cerveau.
Les résultats ne seraient pas les mêmes.
Peu de critiques cinéma se sont aventurés sur cette voie du comparatif logique du succès des films. C’est regrettable. Heureusement, il y en a de plus en plus pour crier : «Regardez un film inconnu !»
Le jour où les spectateurs arrêteront de se conduire comme des consommateurs, le cinéma sera obligé de progresser. Et là ne resteront que les meilleurs films. Ceux qu’on reverra avec plaisir dans 30 ans. Certainement pas les Bronzés 3…
Fanzine belge crée en 2000 par Tancrède Szekely. Consacré au vampirisme, à l’érotisme gothique, et au romantisme noir…
Le magazine “Le Sang des Autres” comptera 13 épisodes et traitera dans ses pages de thèmes liés aux immortels enfants des Daces, les vampyrs.
LSdA devint une association et s’associera à diverses manifestations artistiques et organisera divers événements tels que soirées et expositions.
Tancrède Szekely devient le photographe officiel du groupe Anorexia Nervosa, puis avec sa compagne Ijsselina, il réalisa de magnifiques photos libertines et érotiques, mâtinées d’ambiance romantique et dark.
Je vous conseille son site officiel ainsi que celui d’Ijsselina que nous allons bientôt retrouver dans les pages art/photo de ce site.
Pendant que les élus UMP et PS s’étripent joyeusement à propos d’un sujet qu’ils ne connaissent pas (le projet de loi DADVSI), profitons en pour prendre du recul et regarder la scène de très très très loin.
Car c’est le lot du vampire, sage et atemporel, d’analyser les évènements d’une manière prospective et historique (tout ça avec un humour de bon aloi).
Il y a des milliers d’années naissait la musique. La musique de la nature (glou glou, floc floc), des animaux (cui cui ! Groooarrr !) et des astres nocturnes (pfffiiiiouuuu Poum !).
Elle était gratuite et libre de droit.
Ceux là essayèrent au début de reproduire la musique de la nature, des animaux et des astres nocturnes. Puis un jour, par accident, Bolrug le chasseur, voulant attirer un tigre mammouth laineux en reproduisant son cri d’amour caractéristique (BLEUUUUAAAHHH !) via une conque ramassée sur la plage, poussa un POUEEETT extraordinaire qui remplit les chasseurs de sa tribu d’une exaltation incroyable.
Bolrug venait d’inventer la musique humaine.
Il se fit appeler Bolrug le ménestrel et décida de consacrer sa vie à l’étude de cette nouvelle science.
Comme il ne chassait plus devait payer ses morceaux de mammouth en jouant un POUEEETT à tel ou tel chasseur qui voulait emballer sa nana. Les revenus musicaux étaient nés.
De temps à autres, il se produisait pour toute sa tribu sur une pierre centrale qu’on appela par la suite la Scène (Jésus Christ, autre pipoteur célèbre, se produisit lui aussi sur la Cène, mais ce n’était pas la même).
Pendant 20 000 ans, la musique changea, évolua (enfin, pas tellement si vous écoutez le dernier florent pagny) et se transforma. Mais l’esprit était le même : si tu veux écouter ma musique, tu me file un bifteck.
Et puis un jour, un boss qui avait plein de bifteck dit à un chanteur végétarien : si tu joue pour moi, je te donnerais à bouffer une carotte par jour. Le chanteur était heureux car il ne voulait plus manger de bifteck. Et le boss était heureux car avec un bifteck on pouvait s’acheter 50 carottes.
En très peu de temps, les producteurs jaillirent de toutes part. Ils échangeaient, carottes, choux, petits poix, bananes, etc. à des musiciens trop contents de pouvoir manger. Contrat conclu, le musicien devait trimer comme un âne pour pouvoir manger. Mais il y avait trop de producteurs et trop de musiciens indépendants, ils devaient réagir.
Les producteurs commencèrent à appliquer les recettes du libéralisme économique à la musique : appauvrissement des studios d’enregistrement indépendants, rachat des radios «libres» afin de ne diffuser que leurs musiciens, OPA massives, campagnes de pubs gigantesques, opérations furtives pour décrédibiliser les adversaires, accointance avec les politiciens de tout bord (qui ne demandaient que ça, car eux aussi aiment les carottes), monopoles de distribution, etc.
Au final, les débris de cette guerre sanglante, les musiciens solitaires, sans producteurs, se retrouvèrent au caniveau, à lécher les flaques d’eau (ptain, c’est beau ça Cyroul).
Mais cette paupérisation des musiciens indépendants n’était qu’un petit prix à payer quand on voyait les merveilles sonores vendues par ces producteurs (lorie, britney spears, la star ac ‘, etc.). Mais surtout l’écouteur de musique était devenu un CONSOMMATEUR à l’esprit vide.
Esprit qu’on s’empresse d’orienter grâce à des budget marketing et communication 3 fois plus élevés que le coût de l’album).
Les consommateurs commencèrent à échanger des musiques qu’ils aimaient. Des musiques connues, nostalgiques, régionales, improbables, rigolotes, idiotes. Mais surtout des musiques originales.
Le consommateur redevint alors un vrai appréciateur de musique au grand damn des producteurs.
Car il est évident qu’un gamin va forcément acheter du lorie, du star ac ou du johnny, si il n’écoute que ça à la maison (comme ça passe en boucle sur tf1, rtl, europe1,etc. et qu’il n’y a plus de cours de musique en primaire).
Mais si le gamin commence à écouter du vrai rock (Elvis, Noir Désir, Beatles, etc.) ou même de la bonne pop des années 70 ou 80, alors le gamin va jeter son CD de lorie rapidement pour acheter un truc plus audible.
Car le téléchargement sauvage et gratuit, c’est ça : le hasard et l’apprentissage de la musique. La possibilité de chopper sur internet des trucs improbables et inattendus.
Et évidemment ça fait peur aux producteurs et à leurs amis politiciens. Si les consommateurs deviennent cultivés, ils n’achèteront plus de la merde au prix du caviar, et c’est un véritable danger pour l’économie du disque ça monsieur…
Pour ma part, j’écoute tout, puis je trie et je n’achète en album que ce que je vais vraiment apprécier.
Résultat : j’ai 2 albums réalisés après les années 2000 (Dresden Dolls et Rammstein), 5 dans les années 90, et 300 avant les années 90.
Faites pareil, ça fera du bien aux indépendants.
Ce livre, en dehors de ses aspects prenants et délectables (car il s’agit bien d’un livre d’horreur), dresse le constat d’une société (la nôtre) et des abominations qui s’y déroulent. Le première scène est du livre étant à ce niveau une scène clef et d’une intensité prenante :
Une business woman dynamique, belle et complètement adaptée à la société moderne se fait dévorer par une meute d’enfants aux dents acérées.
Cette femme vivant dans un quartier chic à deux rues d’un quartier où la misère, la pauvreté, la drogue et l’horreur de la vie sont monnaie courante.
Cette femme est mangée par des enfants, eux même créées par la société auquelle elle participe activement.
“Non, se dit-elle, cela ne peut arriver. Je paie mes taxes, j’ai un bel avenir professionnel, un beau physique, pourquoi ça pourrait m’arriver ?”
Ca t’arrive, car tu n’as jamais osé parcourir les deux rues qui te séparent de l’horreur de ta société.
Et au milieu de cette horreur, des enfants…
Non, ils ne sont pas au Sri Lanka. Ils sont derrière chez vous, en pleine ville. Ignorés pour les plus chanceux, Battus et violés pour les autres, vivants d’immondices et souvent de leur corps, ces enfants sont aussi les enfants de la société et donc les enfants de cette femme.
Car les enfants sont forts, ils s’adaptent. Et ce livre raconte l’adaptation de 5 enfants qui deviendront des loups vampires dévorant leurs proies la nuit et dormant le jour.
Ce roman (sous forme de conte immoral) est dur et impitoyable. Il est à lire à plusieurs niveaux. Le style utilise certains des éléments qui ont fait le succès de [Poppy Z Brite->59], telle la description des faits, crus et violents comme une plaie béante. On y retrouvera aussi en filigrane une critique forte de la société d’aujourd’hui.
Et pourtant il date de 1974…
Après des siècles d’errance, un vampire décide de partager les planches avec son ami le plus fidèle, un esprit coincé dans un cercueil.
Aristide, vampire de son état, décide après des siècles d’errance, de partager les planches avec son ami le plus fidèle, Georges. Georges n’est pas un ami comme les autres, ce dernier n’étant qu’un esprit coincé dans le cercueil du démon. Ils décident de nous conter leurs tours du monde, et d’observer ce que l’on peut regarder depuis la terrasse d’un cimetière. De voyages en réflexions, ce tandem, qui fait ménage à trois, tente tant bien que mal de trouver un équilibre, entre Nomade et Bourgeoisie, ridicule et terreur, dramaturgie et humour noir. Véritable comédie dramatique, un texte tendre et amer vient soutenir Aristide, tantôt naïf ou terrifiant.
Aristide nous raconte les personnages de sa vie, de son univers, et Georges promet quelques révélations.
En savoir plus :
Auteur : Mickaël Sicsic
Artistes : Mickaël Sicsic
Metteur en scène : Mickaël Sicsic
Le père Noël, les lutins, le pôle nord, les rennes, Rudolf (un renne américain au nez rouge), l’ours blanc (voir les lettres aux père Noël de JRR. Tolkien), le père Fouettard, la mère fouettard, Santa Claus, St Nicolas, le piti jisus, les 3 rois mages, la crèche, l’étoile, l’âne, le boeuf, les moutons, JackSkellington, Hohohoho, sont autant de symboles indissociables de Noël qui réchauffent nos petits coeurs boursouflés de la malveillance accumulée pendant une année.
Il est doux ce soir là de se promener, les mains au chaud dans son blouson, et marcher sous les illuminations de la ville qui prend cette nuit là, une saveur particulière.
Les gens sont chez eux, plaisantant et mangeant leurs huîtres, le sapin clignotant de milles feux. Les enfants sont transis et malades de curiosité. On entend au loin chanter un ange. C’est peut-être la nuit où les gens chantent le plus (sans dire le mieux).
Le nouvel an (fêté bêtement à la fin de l’année) n’est pas le moment où les humains se sentent vieillir. C’est durant Noël que l’on sent physiquement qu’une année de plus vient de passer. Dans ce cas pourquoi se disputer ? Pourquoi cette violence ? Pourquoi la haine, la mort et le désespoir. D’un coup, l’être humain devient sage et se dit que ce n’est pas la solution. Qu’il faut se faire des cadeaux et s’aimer parce que c’est bientôt la fin de sa vie.
Alors qu’est ce que tu vas faire cette nouvelle année ? Comme d’hab, me gaver de bouffe pendant que d’autres n’ont rien à manger ? M’acheter plus de choses, d’objets, de trucs et de bidules que je ne peux en porter, lire, comprendre ? Bosser comme un taré (si j’ai cette chance) pendant que d’autres s’enrichissent en me regardant et en se marrant ?
Heureusement qu’il y a eu noël juste avant. Juste pour m’apprendre à être humble et vraiment moi-même un court moment.
Alors pour une fois, je vous souhaite à tous (même aux cons) un joyeux Solstice, ho ho ho ho !
Que votre caveau soit bien illuminé et que votre cercueil brille de milles feux !
Chantez, dansez, buvez, donnez des cadeaux, offrez des bises et faites l’amour. Que le sabbat commence, et que l’hiver recule !
1990 – Milwaukee – États-Unis
En 1990, une vague de terreur déferla sur la région de Milwaukee, aux États-Unis où sévissait Jeffrey Dahmer, un jeune homme blond d’une trentaine d’années qui ramenait chez lui de ses expéditions nocturnes et même diurnes des jeunes hommes qu’il bâillonnait et assassinait pour boire leur sang et manger leur cœur.
Après son procès en 1992 où il fut condamné à… 957 ans de prison , la maison où il résidait est maintenant visitée et surnommée “le château de Dracula“.
But le sang de neuf personnes qu’il a ensuite dissoute dans l’acide. meurt en 1949, pendu.
En Angleterre, l’affaire John Haig, surnommé “le vampire de Londres” est encore dans toutes les mémoires.
John George HaighHaig s’était rendu coupable de neuf assassinats sur la personne d’amis et de diverses connaissances qu’il attirait chez lui dans le seul but de “boire leur sang”.
Après avoir mis en confiance ses victime et leur avoir offert à boire (boisson dans laquelle il avait soigneusement versé un puissant narcotique), il les tuait en les égorgeant puis buvait leur sang… à l’aide d’une paille plantée dans leur veine jugulaire, et il se débarrassait ensuite de leurs corps dans un bain d’acide !
Dans ses Mémoires, écrites en prison, John Haig a expliqué l’origine de son goût pour le sang.
Lorsqu’il était enfant, à l’âge de dix ans, il se blessa un jour au doigt avec une brosse métallique. Voyant son doigt saigner, il le porta naturellement à sa bouche, et là, éprouva alors pour la première fois une sensation étrange, le goût du sang. Dès lors, cette passion s’empara de lui au point que, lorsqu’il était “en manque”, d’horribles cauchemars le poursuivaient au cours desquels il se voyait errant dans une forêt de crucifix dégoulinant de sang et sous lesquels il tendait une coupe pour la remplir du breuvage coupe qu’il n’arrivait jamais à boire. Il s’éveillait alors, la gorge en feu, et devait pour se calmer trouver une victime.
Il fut condamné à mort et pendu dans la cour de la prison de Wandsworth le 10 août 1949.