All posts by admin

Vladimir petit vampire (Pierre-Marie Valat)

vladimirVladimir vient de construire une superbe vampmobile, mais son ami Kanine est un peu jaloux. Il va le pousser un peu fort et la cavalcade de Vlad va commencer… Mais que va t’il se passer ?

Un superbe petit livre pour enfants passionnés d’univers noir et gothique.

L’aventure se déroule autour d’un grand chateau en ruine et l’on y croise un convoi mortuaire, des squelettes cantoniers, une forêt et Sorcillia la petite sorcière.

C’est très bien illustré, c’est enfantin sans être niais. C’est joli sans être waltdisneyien. Et on aimerait vraiment vivre dans l’univers de Vladimir.

En conclusion : un livre indispensable pour tous les enfants de vampire.

Scary Bitches

Mais qu’ont en rapport ces effrayantes salopes avec les vampires?

Leur univers fantastique peuplé de loups garous, de vampires, de monstres, et de morts vivants suffit à nous donner une idée de l’atmosphère qui règne dans leur musique.

Certes le mythe du vampire n’est pas présenté sous une vénérable déférence, mais abordé avec un certain humour, comme en témoigne le titre de certaines chansons “Lesbian vampires from outerspace” ou encore “you always eat the one you love“. Le tout est présenté dans un harmonieux mélange de musiques gothiques, de post-punk, un côté pop, voir même parfois bossa nova “the hole” (qui l’aurait cru??).

Bref, les donzelles n’ont peur de rien, et sont prêtes à explorer toutes les facettes possibles et inimaginables pour illustrer leur monde d’horror pop.

De plus les personnalités hautes en couleur, et les voix charismatiques des deux chanteuses nous épargnent les stéréotypes gothiques nous présentant de belles jeunes filles blanches fades au possible.

Bite Me Magazine

Depuis, Bite Me Magazine a continué sur sa lancée. Vampires, vamps, et créatures de la nuit se faufilent entre ses pages qui se sont colorisées, pour la plus grande joie des amateurs de vampires.

Les points forts de Bite Me Magazine sont un rédactionnel assez éclectique pour de magnifiques photos. Et surtout, surtout, de superbes vixens vampiriques ou fetish (Donna Ricci, RedVamp, Angee, Domania, Valeria, Lady Angellyca, She Devil Vixen, etc.) dévoilent leurs charmes en double page géante et en couleur (avec l’agrafe au milieu…).

Car la beauté ne fait-elle pas partie du monde de la nuit ?

Le point faible de ce magazine est sans aucun doute sa mise en page, qui n’a pas évolué depuis l’époque du fanzine. Nous sommes bien loin de la mise en page recherchée d’un Elegy ou d’un D-Side, et c’est dommage, car de si jolies photos mériteraient d’être mieux mises en valeur.

Pour conclure, disons que ce magazine est indispensable, et les photos, agréables à regarder ; Vous n’êtes par contre pas obligé de le lire, car les textes ne sont pas toujours très intéressants.

Et puis de toutes façons, vous avez toujours Morsure.net comme source d’information privilégiée, non ? (il faut absolument que je fasse une rubrique Vixen, moi…)

Pour [télécharger tous les vieux numéros de Bite Me->http://www.bitememagazine.com/back-issues.html], c’est ici.

Victoria Francès

Impossible selon moi que Morsure.net ne s’enrichisse pas de l’oeuvre délicate et subversive de cette jeune artiste espagnole captivée comme nous autres depuis des lunes par les mythes vampiriques. Et malgré les étiquettes qui semblent lui faire horreur pour qualifier son art, ce qu’on peut comprendre lorsqu’on tient à une singularité légitime en tant qu’artiste, son oeuvre se trouve indéniablement possédée par les auras décadentes et ultra séduisantes de nos chers saigneurs vampires.

Cela pour notre plus dévorant plaisir n’est-ce-pas, chers frères ténébreux ?

Il fait bon à mon sens d’errer au coeur de l’univers sombre (dit symboliste) et empreint de lueurs érotiques de Victoria Francès. On s’y sent comme dans un rêve sautant de l’autre côté du miroir comme Alice au pays des merveilles. Elle nous entraîne alors dans son sillon comme dans un conte rappelant que la vie s’avère parfois vénéneuse bien qu’elle comporte certaines voluptés indispensables. Oui, avec elle nous voyageons au sein d’un conte cruel gracieusement esthétique éveillant peut-être nos sourdes tendances masochistes inconscientes, glorifiant notre part d’ombre. Il est certain que le monde très victorien de Victoria Francès ne laisse jamais indifférent, en tout cas pas ceux qui entreprennent de scruter ses tréfonds. On se laisse vite happer par ses si belles nymphes saphiques unies jusqu’au baiser vampire funeste annonciateur de renaissance. On retrouve toujours cette brise sensuelle évocatrice qui scelle l’évident talent illustrateur de Victoria Francès, sans se détourner de l’aura spectrale très puissante de la gente vampirique. Par conséquent, personne ne sera étonné de son inspiration vivement puisée, outre sa prolixe imagination, dans les diverses sources cinématographiques et littéraires les plus célèbres et les plus sombres (Bram Stoker, Sheridan le Fanu, Tim Burton, Edgar Allan Poe, Anne Rice…).

Forte de son talent, Victoria Francès a sorti en 2004 une BD tout en trilogie démontrant l’étendue de ses facultés à manier les chimères sombres. Il s’agit de “Favole”, dont elle a également rédigé la trame scénaristique.

Sans conteste, une artiste à suivre à la trace, quelque soit la destinée sanguine de ses pinceaux.