Les éditeurs, jamais à court d’idée pour sucer la veine qui rapporte, ont trouvé un filon idéal dans ce qu’on appelle la Bitlit, c’est à dire “la littérature qui mord” (bite en anglais), et que je ne me gêne pas pour appeler de la Bit-chicklit (littérature qui mord pour les jeunes filles). Vous pouvez en effet voir les étagères de vos libraires favoris crouler sous le poids de romans où des intrigues amoureuses complexes se tissent entre un vampire ou plusieurs vampires et une humaine, là où quelques mois auparavant trônaient fièrement les éditions complètes des romans Arlequin. Bref, le filon ne se tarit plus depuis le succès en librairie de Twilight.
Mais voilà qu’on nous annonce la sortie de Dracula the undead, la suite “officielle” du Dracula de 1897. Cette suite est tellement officielle qu’elle a été écrite par Dacre Stoker, l’arrière neveu de Bram Stoker.
Alors opération marketing ou réel oeuvre littéraire vampirique ? Il vous faudra attendre la sortie (octobre 2009) de ce roman vampirique pour vous en faire une idée. Pour ma part mon idée commence à se faire après la lecture du premier chapitre (mais j’ai pas le droit de vous le dire). Néanmoins, le lancement sera international, et les droits du bouquin sont déjà (à priori) acquis pour un passage cinéma.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller faire un tour sur le site Dracula the un-dead, lire le blog (en anglais)
Bon je viens de terminer le roman. La lecture commence pour le moins mal par une introduction d’une lourdeur sans égal (il s’agit de résumer, sous forme de missive adressée par Mina à son fils Quincey, ce qui s’est passé dans le roman de Stoker).
Passé ce pesant moment de lecture, l’ensemble se lit sans trop de problèmes, mais l’absence d’un style personnel ne parvient pas à faire décoller l’ensemble du giron des livres sympa mais sans plus.
J’en parle ici : http://blog.vampirisme.com/vampire/?583-stoker-holt-dracula-immortel